– Tom Curren, la découverte
Le Californien découvre Jeffreys Bay sur le tard, après avoir fait le choix de ne pas participer au contest les années précédentes en protestation contre la politique de l’apartheid, en place alors en Afrique du Sud. La situation s’améliore et Tom Curren décide de faire le voyage pour surfer le “meilleur pointbreak au monde”, lui qui en connaît un rayon ayant grandi à Santa Barbara, tout près d’une autre droite incroyable, Rincon. Et la magie opère : dès la première vague, le flow et la lecture de vague de Curren, qui surfe un quad 6’11, lui permettent de surfer J-Bay comme personne. Les enchaînements bottom-turns / carves, les tubes, les lignes, tout est parfait !
– Derek Hynd, sans les dérives
Surfeur du World Tour au début des années 80, installé un temps sur le spot, touche-à-tout, roi du surf finless, l’originalité de son style et de ses trajectoires au coeur de la trimline offrent un superbe spectacle à J-Bay.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ECqlbimpaUI[/youtube]
Bonus : le frontside layback (à 2’30)
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Ry1KokOHjuw[/youtube]
– The Endless Summer I et II, de Cape St Francis à J-Bay
Les films de surf les plus mythiques ont leur séquence sud-africaine. L’opus de 1966 avait révélé, avec Mike Hynson et Robert August, la droite voisine de Cape St Francis et la qualité des pointes du secteur, alors que leurs successeurs de 1994 (Pat O’Connell et Robert “Wingnut” Weaver) après un passage hommage sur le spot, se sont concentrés sur les sections de Jeffreys Bay.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=VuKsu5zIQb4[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=-6DGeZV7SdM[/youtube]
– Highline, le power surfing n’est pas mort
Des conditions incroyables, des surfers, chacun dans leur registre, au top pour la meilleure vidéo de Jeffreys Bay de ces derniers temps. Taylor Knox, référence du surf sur le rail et ancien finaliste ici sur le WCT, les puissants Conner et Parker Coffin ainsi que Tanner Gudauskas découpent les faces ventées de la droite sud-africaine.
[vimeo]http://vimeo.com/76829119[/vimeo]
– Occy, l’attaque backside
Dernier vainqueur backside à J-Bay voilà trente ans (1984 !), Occy reste le seul à avoir si bien surfé ici dos à la vague. “Les surfeurs backside, explique Occy, ont plus de mal à se caler dans le tube qui est souvent pas très creux et en haut de vague. Mais dès que ça dépasse les 6 pieds, sur la marée basse, on a plus de place pour mettre des gros hacks.”
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=mOc0NTCgOn4[/youtube]
– Jordy Smith, le maître actuel
Local de Durban mais élevé dans le fantasme de J-Bay, Jordy Smith est allé y chercher deux de ses trois victoires en carrière sur le WCT. Il en reste même le double tenant du titre (2011 et 2012, compétition annulée les années suivantes) grâce à son surf fluide, très puissant, sa capacité à varier et à sortir du surf sur le rail très ancré dans la tradition.
[vimeo]http://vimeo.com/33351191[/vimeo]
– Slater et Irons, la bascule
Les meilleurs ennemis du monde à l’époque se retrouvent en finale à Jeffreys Bay lors de la saison 2005. Andy Irons reste sur trois titres mondiaux (02, 03, 04) dont un dernier conquis sur le fil, toujours face à Slater, à Pipeline. Finale très serrée, KS est derrière et doit obtenir 9,25 pts sur son ultime tentative. Andy Irons observe depuis le bord, patiente puis baisse la tête : Kelly obtient 9,50 pts, tape de joie dans l’eau et ira même cherche le titre mondial.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=B8Ukq_Li3Ec[/youtube]