En creusant dans les archives Quiksilver, on est retombé sur cet edit qui met en avant Leonardo Fioravanti. Dans The Arrival, paru en 2016, Leo effectue son premier trip aux Fidji, avec nul autre que le GOAT Kelly Slater. « J’espère qu’il pourra partager ses connaissances avec nous« , disait-il alors à l’approche de sa première session à Cloudbreak.
Post-session, Kelly analysait la session du jeune Italien : « Leo a un bon oeil pour les vagues, il se positionnait toujours sur les bonnes. C’est un vrai étudiant du surf, il porte son attention sur ce à quoi les gens sont bons et comment approcher correctement la compétition. Compétitivement il a un avantage sur pas mal de monde« .
Fraîchement sorti des barrels du Pacifique, l’Italien prend la direction de la France, un endroit cher à son coeur.
« Je viens ici depuis que j’ai 6 ans et maintenant ma famille vit ici donc c’est devenu ma seconde maison« . Du côté d’Hossegor, il enchaîne les grosses sessions hivernales sur des spots devenus familiers au fil des années.
Vient ensuite le Salvador, où Léo chasse le swell en compagnie de son pote Kanoa Igarashi et Ezekiel Lau.
« On se nourrit de l’énergie de chacun et on se pousse mutuellement vers de nouveaux niveaux« , explique l’Hawaiien au sujet de leur relation.
Cette année 2016, que Léo décrit comme l’une des meilleures de sa vie, marquera aussi sa première qualification pour le CT. 6e du QS en 2016, il se qualifiera sur le Tour pour l’année suivante.
L’Italien ne terminera que 26e du CT en 2017, ce qui le poussera à prendre une année « sabbatique » hors-tour en 2018. Il retrouvera le CT en 2019, mais une blessure en marge du Margaret River Pro (l’épaule disloquée) l’empêchera d’atteindre ses objectifs : il terminera finalement 31e du Tour.
Cette saison (2020), Leonardo devait se disputer la wild card avec Mikey Wright sur les 3 premiers events du Tour (une nouveauté de cette saison sur le World Tour).
Après s’être échauffé en Australie aux côtés de Justin Becret, et notamment sur la Gold Coast qui s’est ouverte aux houles cycloniques, le surfeur pro de 22 ans semblait lancé sur les bons rails. Pour preuve, sa victoire à Manly, où il s’est imposé à l’occasion du Sydney Surf Pro début mars (QS 10 000).
Alors que toutes les compétitions WSL avaient été reportées ou annulées au moins jusqu’en mai suite à la pandémie mondiale, nous avons appris en début de semaine que ce report serait prolongé jusqu’en juin, avec une date officielle de reprise toujours inconnue.
Un délai supplémentaire pour les rêves d’ascension au sommet de Leonardo. Partie remise.
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