Début aout, Matahi Drollet a deux idées en tête: prendre un tube en foil et participer au WCT auquel il est invité. Mais le 8, une luxation de l’épaule vient faire dérailler ses plans. On lui annonce qu’il doit prendre 3 semaine de repos, mais il attaque une rééducation intense avec son kiné. Car si le WCT est annulé, on annonce un très gros swell le vendredi 13.
5 jours après sa luxation, Matahi strappe son épaule et monte à l’arrière du jet piloté par son frère Manoa. Direction Teahupo’o‘ ! Pas de pause dans le channel, pas de vague de chauffe, ils filent direct au fond. L’idée est de prendre peu de vagues, mais celles qui comptent.
Ils laissent les premières bombes à Lorenzo Avvenenti et Kauli Vaast qui attendent depuis longtemps, et au bout de 9 heures, arrive enfin cette vague historique. Quand il rentre à terre, l’eau est tellement montée qu’elle inonde la maison familiale. Les papiers sont trempés, mais tout le monde est sain et sauf, c’est l’essentiel !
Matahi conclut quand même en rappelant l’impact du changement climatique sur une île comme Tahiti. Et comment des petits gestes comme pêcher son poisson et manger les légumes du jardin (plutôt que de remplir son caddy au supermarché), sont des pas vers un mode de vie plus durable… Matahi est donc aussi sage à terre que téméraire en mer !
Bonjour,
C’est bien jolie ces belles paroles sur l’environnement mais ils devraient commencer par arrêter tous ces jetski et bateaux sur les spots.Y compris dans les compétitions avec 60 cm de vagues et 3 jets…..
Sur ce bon ride