Avis aux nostalgiques, Monsieur Pipeline dans toute sa splendeur.
03/03/2021 par Marc-Antoine Guet
Pipeline. Saison 1978 avec Gerry Lopez. Saison lors de laquelle avaient brillé Rory Russell, Jackie Dunn, Shaun Tomson, Rabbit Bartholomew, Jeff Crawford, Owl Chapman et bien d’autres. Mais tous se souviennent de Gerry Lopez, largement reconnu comme le tuberider le plus gracieux de l’histoire du surf professionnel.
Ces archives publiées en début de semaine, permettent de revivre ces instants suspendus dans le temps en compagnie de celui qui n’a jamais essayé de « dominer » la vague.
Né à Honolulu en 1948, Gerry a commencé à surfer à l’âge de 9 ans et a remporté les championnats d’État hawaïens juniors en 1966. Il a par la suite été trois fois finaliste des championnats d’État (en 1968, 1969 et 1972) ainsi que finaliste des championnats américains en 1969 et 1970. Dans les années 1970, sa maîtrise à Pipe lui valu le surnom de « Mr. Pipeline ». Le début d’un mythe pour celui qui deviendra Pipe Masters à deux reprises en 1972 et 1973.
En plus de bien surfer, GerryLopeza créé en 1970 la marque Lightning Bolt. Une marque de planches qui changera à jamais la face du surf moderne. Aujourd’hui, Gerry Lopez continue de shaper des planches et des snowboards à Bend, dans l’Oregon, où il vit maintenant avec sa femme et son fils.
« Vous savez, je n’étais pas un grand costaud comme beaucoup de gars. Mais j’étais capable de rester longtemps sur la vague, d’être bien et de ne pas avoir peur. J’étais capable de me détendre et de ne pas paniquer, ce qui me permettait de survivre aux vagues sans avoir peur. À l’époque, le surf, c’était un gros wipeout, de la nage pour aller récupérer la planche sur la plage et rebelotte. J’ai toujours pensé que les 20 premières années de surf n’étaient qu’un test pour voir si cela m’intéressait vraiment. Après cela, j’ai commencé à comprendre qu’il y a vraiment beaucoup de bonnes leçons à en tirer. Même si ces dernières ont beaucoup plus à voir avec la vie sur la plage. Elles m’ont appris à faire face aux complexités et aux difficultés de notre existence quotidienne. Plus je surfe, plus je vois que c’est vraiment ça. C’est pourquoi le surf est une si belle métaphore de la vie. »
La preuve en vidéo !
>> Images par Alan Main et Hugh Thomas de Standing Room Only
De Bali avec Lee Wilson, jusqu'au Texas avec Kevin Schulz en passant par le Brésil avec Yago Dora...les locaux de Teahupo'o se sont également régalés !
surf disco liberté , on essaie de faire comme eux , mais pour nous c est hardcore ….