Car oui, entre les interdictions de voyage, les quarantaines et les tests négatifs à fournir tous les deux jours, planifier des voyages de surf transcontinentaux sur fond de pandémie mondiale n’est pas chose des plus faciles. Et il est tout aussi fastidieux de faire venir des amis de loin. Sauf quand on s’appelle Eithan Osborne et que l’on a la chance de posséder trois passeports : l’un américain, l’autre israélien mais aussi et surtout un troisième français.
« Attendez, Eithan a un passeport français ? Faisons-le venir ! »
W-T – « C’était l’essentiel de la conversation, un après-midi nuageux de septembre. Cependant, nous n’étions pas préparés à l’empressement d’Eithan. Quatre jours plus tard, il était déjà là, aux arrivées de l’aéroport de Biarritz. Test covid négatif en main, prêt pour toutes les bières, quelques vins et peut-être, juste peut-être, un peu de surf. Car avec la plus grande tempête de l’année qui approchait, notre timing n’était pas vraiment idéal. Tous les spots de l’Atlantique Nord étant au maximum de leur capacité, nos yeux se sont naturellement tournés vers la nouveauté. Et rien n’est plus nouveau que la Méditerranée. Oh, la Côte d’Azur « !
Après avoir scoré la Méd comme peu de surfeurs pros avant lui (à partir de 5min20 dans la vidéo), Eithan a remis le cap à l’ouest, vers l’Atlantique. Toujours en restant sur le sol français.
« Après 72 heures sur la côte méditerranéenne, nous sommes repartis vers la côte atlantique, les yeux fatigués et le sourire en coin. Avec des vagues et des conditions météo amusantes sur les cartes, nous avons alors pris contact avec Justin Becret, membre comme Eithan du team Billa. Avec déjà une brillante carrière chez les jeunes, Justin est un touche-à-tout dans le tube, et les voir se tirer la bourre avec Eithan sur les rampes de Capbreton et les tubes de La Gravière était plus qu’impressionnant. Dans l’ensemble, pas mal pour un surf trip qui n’était pas prévu ».
You’re what? lol thanks old guy
No photo, no camera on my beach!