En plus de cette alerte en temps réel, les infos rentrent dans une base de données qui doit servir à mieux prévoir l’activité des requins. SharkEye revendique aussi la protection des requins, argumentant qu’une gestion intelligente des océans devrait aider à maintenir les populations de faune marine tout en favorisant la sécurité des océans pour les humains.
EN AUSTRALIE AUSSI
Dans l’état du New South Wales, c’est un partenariat entre la Southern Cross University (SCU) et le Département des Industries Primaires (NSW DPI) qui a planché sur la combinaison drone – intelligence artificielle. Ils estiment que leur technologie sera bientôt capable de détecter et identifier les animaux marins en temps réel. La surveillance autonome permettrait aux drones de patrouiller de longues étendues de côtes sans avoir besoin d’un opérateur en contact visuel direct.
C’est particulièrement intéressant pour les surfeurs, car comme l’explique Dr Colefax : « La majorité des rencontres avec les requins impliquent des surfeurs plutôt que des nageurs, il est donc important que nous développions une technologie permettant une surveillance au-delà des zones et des horaires de surveillance« .
A LA REUNION, NON ?
En France quand on parle requin, on pense hélas forcément à La Réunion. Si l’intelligence artificielle n’y est pas encore utilisée, un drone fait bien partie du dispositif vigie requins renforcé, au coté de deux bateaux, un jet-ski, des filets, et 24 personnes qui se relaient pour surveiller. Le dispositif, ouvert aux licenciés FFS, vient de reprendre à 3 Bassins et fonctionne régulièrement aux Brisants et à l’Hermitage.
Un dispositif qui redonne un peu d’espoir aux locaux, mais si de nouvelles technologies pouvaient aider à ouvrir plus de spots à l’avenir, on se dit que les surfeurs réunionnais ne seraient certainement pas contre…