700 000 km² seront protégés autour de l'île de Tristan Da Cunha. Vous voyez bien où c'est?
21/11/2020 par Olivier Servaire
On parle d’un des endroits les plus isolés au monde, ou tout au moins de l’île habitée la plus reculée de la planète. Habitée, oui, car l’île principale de l’archipel de Tristan de Cunha accueille environ 245 personnes. Isolée, absolument, car on se situe à environ 2500km de Capetown ou de l’île de Sainte-Hélène, et qu’il faut plusieurs jours de navigation pour y accéder.
On pourrait penser cette zone naturellement à l’abri des dégradations humaines, mais le gouvernement local a décidé d’officialiser ce statut particulier par un décret datant du 13 novembre. Le but principal étant de préserver une faune comptant des oiseaux comme les albatros, puffin et manchots, et des animaux marins comme phoques, baleines et requins.
C’est donc une zone de près 700 000 km² répartie autour des 4 îles, qui exclue désormais toute activité de pêche ou d’extraction. Cela représente 90% des eaux de l’archipel, et il s’agira là du plus grand sanctuaire marin de l’Atlantique, et du quatrième à l’échelle mondiale.
Les surfeurs n’ont pas vraiment leur place ici, mais en 2017, Ryan Jenkinson et Chris Thompson avaient pu profiter d’une expédition National Geographic pour être les premiers à surfer une vague cassant au large de la bien nommée « innacessible island ».
Mais le spot est donc réservé aux locaux à ailes et à nageoires pour les années à venir, et c’est sans doute pour le mieux ainsi…
Publié ce lundi, ce 2e volet affirme que la moitié de la population mondiale est d'ores et déjà "très vulnérable" aux impacts cruels et croissants du changement climatique.