Wilem Banks a grandi au nord de la Californie, près de Santa Cruz, entouré de séquoias. Plus jeune, son quotidien s’étire entre les sessions de surf en eaux glaciales (synonymes de combinaisons à cagoule), les explorations dans les bois et l’entretien de la propriété familiale.
Sa passion pour le surf l’a poussé à déménager à Los Angeles, notamment pour se rapprocher de l’industrie du surf. Le jeune homme recherche alors à combler son besoin de changement et à découvrir de nouvelles perspectives. C’est finalement ce déménagement qui lui permettra de réaliser que c’est sa ville d’origine qui lui correspond le mieux.
« Pour le genre de personne que je suis, Santa Cruz est vraiment là où j’ai ma place – où je peux m’épanouir, surfer et faire ce que je veux » explique-t-il en voix off dans cet edit. « Je préfère surfer une nouveauté un peu fun trouvée avec des potes plutôt que de surfer de bonnes vagues avec 100 personnes à l’eau ».
Le réalisateur Kyle Buthman le qualifie comme un « chargeur de big wave souterrain et un ripper de small waves« . Car si Wilem score en shortboard, il est aussi le premier à sortir le gun quand les conditions le permettent, notamment du côté de Mavericks.
Wilem a un emploi à plein temps, mais un patron arrangeant : « Par chance, mon boss est un surfeur et il comprend que quand il y a un swell géant ou que Mavericks va être « on » je vais vouloir y aller et il me laisse prendre ma journée« , explique-t-il encore.
Après avoir abordé son amour pour sa ville natale, le surfeur raconte son approche du big wave surfing, une pratique qui le challenge et le motive. « J’aime me tester, voir à quel point je peux être calme dans des situations radicales« . Dans le surf de gros, Wilem teste sa force mentale.
En 2017, il se voit attribuer le prix du XXL Worst Wipeout pour une (très) belle chute à Mavericks, d’où il est tout de même sorti bien sonné, en toussant du sang. Humble, talentueux et travailleur, il sait qu’il a encore une belle marge de progression devant lui. « Pour ce que je sais être possible à Mavericks, je n’ai même pas été proche du type de vague qui serait mon rêve« .
Dans ROOTS, on découvre la personnalité du Californien, et entre les images de surf de haut niveau, son histoire passionnelle avec le surf.
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