Jamais depuis le début du confinement nous n’aurons été aussi proche de retourner surfer. On y est presque ! Mais avant de pouvoir retrouver le chemin de nos spots de surf préférés, il est important de bien comprendre le concept de « plage dynamique », afin que le retour à l’eau se passe le mieux possible. Le risque en effet, serait un retour en arrière en cas de non-respect des consignes.
Qu’est-ce-que c’est ?
« Plage dynamique », #SwimandGo, #SurfandGo… Les appellations pour désigner ce concept déjà adopté à Hawaï, en Australie et au Portugal notamment sont nombreuses.
Le concept, aujourd’hui adopté, de « plage dynamique » n’est pas uniquement un slogan soulignant une nécessité, c’est surtout une anticipation sur l’élaboration de nouveaux comportements et habitudes que devront probablement adopter, pour les semaines à venir, les surfeurs et autres usagers de l’océan.
En d’autres mots, ce sont des mesures simples de distanciation sociale sur les plages sauvages et une régulation plus stricte sur les plages fréquentées.
Pour faire simple, je fais mon surf et je quitte le spot. Je ne reste pas à stationner sur la plage. Je ne viens pas bronzer non plus. Je ne m’y arrête pas. Les « plages dynamiques » c’est intégrer le concept de la plage comme moyen de se rendre sur notre terrain de jeu. Et non pas associer la plage à un terrain de jeu.
Concrètement, voilà ce que ça sous-entend :
La FFS rappelle néanmoins « que la règle générale reste la fermeture des plages. Seuls les spots des communes ayant reçu une autorisation préfectorale pourront être prochainement ouverts à la pratique du surf et des disciplines associées, et du Stand Up Paddle ».
La FFSurf demande donc « à tous les pratiquants de respecter le travail des maires des communes engagées ». Lesquels vont avoir besoin de quelques jours pour présenter et faire accepter leur dispositif pour une autorisation d’accès à la plage, et pour la reprise de l’activité surf.
Patience, même si ça prend plus de temps que prévu (la faute notamment à des lourdeurs et frilosités administratives) nous n’avons jamais été aussi proche d’un retour à l’eau !
>> Lire aussi : Réouverture des plages : des grains de sable dans les rouages
Ouh nous avons là un mentaliste!
Et moi quelle est ma couleur de peau, et mon sexe?
Cher B2rip : Tu es vraiment le prototype même du défaitisme masochiste si propre à nos contrées. Tu dois être un vilain mâle blanc dominateur et sur de lui même qui jouit de ses loisirs ! C’est honteux :)~~
Merci @BORN TO RIP! Je suis également désespéré de voir autant de monde défendre la plage dynamique sans se poser aucune question.
Je trouve que le concept de plage dynamique est (tristement) représentatif de ce qu’est devenu le surf. Comment pouvons nous, sous prétexte de la pratique de notre sport, promouvoir une démarche qui prive un nombre incroyable d’usagers du littoral de leur droit le plus élémentaire à en profiter? Sommes nous devenus si égoïstes que seul notre usage de la plage doit être pris en compte?
Le principe de la plage dynamique est connu depuis quelques semaines et en ce moment on est encore en train d’en parler ??? La France = Administration
J’ai une question, on fait comment comment quand on vient à vélo? Où est-ce qu’on pose ses affaires?
Si le surfeur était réellement écolo la question aurait été abordée. Mais là on nous parle de Parking, de se garer etc.