Non le bodyboard n'est pas mort à Nazaré !

Aujourd’hui, quand on pense à Nazaré, les premières images qui nous viennent en tête sont celles de Justine Dupont, Kai Lenny, Eric Rebière, Benjamin Sanchis et autres chargeurs… dévalant des montagnes d’eau. Inutile de présenter le spot aujourd’hui. Spot qui depuis quelques années déjà, s’est imposé comme la Mecque du surf de grosses vagues.

Que l’on suive le surf quotidiennement ou pas, que l’on suive le surf tout court d’ailleurs ou pas, tout le monde (ou presque) est capable de situer ce petit village de pêcheurs sur une carte. Du moins dans le bon pays. Car Nazaré aujourd’hui fascine.

Nazaré. Un petit port de pêcheurs du district de Leira. 10 300 habitants peuplent cette petite enclave nichée sur la côte ouest portugaise. Une plage récente qui, jusqu’au 17e siècle, n’existait pas. Les changements géologiques ont favorisé le recul de la mer et la naissance de la plage, désormais tanière de la bête. Contes et histoires en tout genre circulent sur le port de Nazaré. Des attaques de pirates, des marins disparus en mer, des vagues géantes inondant la cité… Le spot est un roman à ciel ouvert.

Mais avant que la vague ne connaisse la médiatisation dont elle jouit aujourd’hui (merci Garrett McNamara) n’oublions pas que les premiers à avoir évolué ici sont les body surfeurs portugais. « Ce sont eux qui y allaient régulièrement sans que ce ne soit énorme » racontait déjà à l’époque Joao Valente, ancien rédac chef de Surf Portugal.

Puis ce fut les bodyboardeurs. Certes ils ne surfent pas les vagues XXL du large, mais le shorebreak du bord fut pendant quelques années une étape mondiale du Bodyboard Tour (depuis 2015 pour être précis). Et à tous ceux qui en doutaient, non, le body n’est pas mort à Nazaré. La preuve avec cette vidéo tournée en ce début d’année.

Les Français Pierre Louis Costes, Maxime Castillo, Dino Carmo, António Cardoso, Ben de Sá, Tristan Roberts, Iain Campbell, António Saraiva et Miguel Adão se sont régalés.

>> Vidéo par @Ben de Sá