Granville : un projet de vague statique doit voir le jour
Cette vague statique indoor devrait voir le jour dans la piscine Tournesol en septembre 2020.
09/01/2020 par Rédaction Surf Session
Les élus du conseil municipal de la mairie de Granville ont voté fin novembre 2019 la validation d’un projet de création d’une vague surfable dans l’ancienne piscine municipale. Cette décision s’inscrit dans le projet Terre et Mer de la ville, qui souhaite à terme devenir « le premier territoire nautique de France ».
La ville normande devrait donc accueillir prochainement cette vague statique, surfable en simultanée par plusieurs pratiquants. Le but, en plus de l’interêt ludique, est de conserver ce bâtiment appartenant au patrimoine architectural de la ville et fermé depuis avril 2018. Attention, on parle bien d’une vague statique et non d’une vague déferlante. Le terme « vague artificielle » aujourd’hui n’est pas bien défini. Ne vous attendez donc pas à voir la vague de Kelly débarquer en Normandie. Et heureusement.
Le concept semble plutôt se rapprocher de The Glassy House, la vague artificielle indoor de la ville de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée, elle-même inspirée d’une vague statique existante sur la rivière Eisbach, près de Munich.
Selon le quotidien normand La Manche Libre, « Un appel à manifestation d’intérêt avait été lancé après la fermeture, et la ville avait reçu une réponse de la part de la société Iflux qui développe et distribue une vague artificielle baptisée citywave ».
Le porteur de projet devrait bénéficier d’un bail emphytéotique de 30 ans, accompagné d’un loyer annuel de 1 000€. Le coût estimé de l’opération serait de 2 millions d’euros« à la charge du porteur du projet ».
La Gazettede la Mancheannonçait lundi une ouverture en septembre 2020, une fois les travaux finis. Ce montant de 2 millions d’euros servira notamment « à faire des travaux de désamiantage et à agrandir le bassin 25×10 mètres à 27×17 mètres » toujours selon La Gazette qui a recueilli les propos du maire de la ville. L’endroit devrait accueillir une école de surf ouverte toute l’année.
Le collectif breton a souhaité lancer un message au gouvernement pour que plus jamais ce dernier "ait la mauvaise idée de fermer les accès aux milieux naturels, dont la mer, en période de crise sanitaire".