UN BILAN CATASTROPHIQUE
Alors qu’un 25e décès a été constaté et que des centaines de milliers de personnes vont être évacuées, c’est la nature australienne qui paie le plus lourd tribut.
Plus de 500 millions d’animaux ont été victimes des incendies, et avec 6 millions d’hectares brûlés, c’est l’équivalent d’un pays comme la Croatie qui est parti en fumée. C’est déjà 5 fois plus que les feux en Amazonie l’an dernier, et des zones de forêts qui n’ont jamais été touchées par le passé risquent d’être totalement détruites cette fois-ci.
La réaction politique a tardé, et le premier ministre Scott Morrisson est notamment sous le feu des critiques pour avoir pris des vacances sur le North Shore hawaïen pendant que son pays brûlait. On lui rappelle aussi qu’alors que le réchauffement climatique a certainement contribué à l’aggravation des feux cette année, l’Australie s’est fait remarquer à la COP de Madrid en refusant toute baisse de ses émissions carbone…
LES SURFEURS SE MOBILISENT
Les incendies ayant débuté non loin des principaux spots du pays, les surfeurs sont forcément concernés par cette crise sans précédent.
Nat Young a vu sa propriété de Nymboida entièrement brûlée et sa maison d’Angourie y a échappé de justesse. Fanning et Parko ont appelé à soutenir les pompiers. Jack Freestone les a directement remercié, tout en regrettant que ce soit eux qui doivent affronter cela car « le gouvernement australien ne croit pas au changement climatique« … Kelly Slater a partagé la photo déchirante d’un kangourou calciné. Soli Bailey se dit « dévasté et inquiété par ces feux qui continuent à brûler notre pays. Les effets sur la terre, les communautés, la faune et la flore sont insurmontables« . Comme la WSL, il appelle à donner à plusieurs organismes.
On espère évidemment que ces efforts suffiront à limiter les dégâts, et qu’une prise de conscience essentielle suivra…
sage piéro
t inquiet c bientot notre tour …
Ne serait-il pas judicieux que dans leur grande mansuétude, et tandis que l’Australie brûle, les surfeurs et les vétérans du tour cessent de faire sur les réseaux sociaux l’apologie des énormes et voraces automobiles dont ils sont les heureux propriétaires ?
À grand renfort de sponsors.
Éloges paradoxales et contraires aux principes écologiques qu’ils affichent d’autre part.
Tout cela est un peu schizophrénique tout de même.