(Poisson d’avril) Anglet, Biarritz, Guéthary : surf interdit pendant le G7

Pendant, mais également une semaine avant et une semaine après l'événement.

01/04/2019 par Marc-Antoine Guet

La Côte des Basques, la Grande Plage, et les plages d’Anglet, Bidart et Guéthary vides en plein mois d’août ? Qui aurait pu un jour l’imaginer. Avec la tenue du G7 à Biarritz du 24 au 26 août prochain, on s’attendait à ce que des mesures de sécurités soient prises concernant l’utilisation de la Grande Plage (voire de la Côte des Basques). Mais nous étions loin d’imaginer que le (très) gros dispositif de sécurité mis en place pour accueillir Trump, Macron & co serait étendu jusqu’aux plages d’Anglet et de Bidart.

Le sommet diplomatique qui réunira les 7 chefs d’Etats des 7 premières puissances mondiales, va, comme à chaque fois qu’il a lieu, être organisé sous très haute sécurité. Essentiellement pour garantir la sécurité des 7 Présidents, mais également celle des 15 000 personnes attendues dans leurs valises. Garde rapprochée, techniciens, monteurs, aménageurs… sans parler des 3 500 journalistes attendus ! 

Et pour garantir la bonne tenue de cet événement « sous haute tension », les organisateurs ont décidé d’interdir les accès aux plages. Ce qui sous-entend personne à l’eau. Le périmètre s’étendra donc de la Barre à Anglet, jusqu’à la plage de Cenitz à Guéthary. Une source proche du dossier nous a confié « que c’était le seul moyen de satisfaire notamment les exigences américaines en matière de sécurité ». Surf interdit donc pendant plus de 15 jours sur cette zone de 20 km.

Et pas certain du tout que le risque encouru se limite à une petite amende pour non port du leash… On ne rigole pas avec Trump.

Curieux d’en savoir un peu pus sur ce dispositif impressionnant, nous avons tenté de joindre par téléphone un expert en géopolitique. Ce dernier nous a bien confié « que des pays comme les Etats-Unis ou la Russie, ne se déplacent pas en petit comité et surtout pas, dans un endroit où les exigences en matière de sécurité ne sont pas respectées ». Des navires militaires croiseront donc dans les eaux basques pendant ces 3 jours, ainsi que les semaines précédent et suivant l’événement.

Sur terre, le chiffre de « 12 000 à 15 000 hommes » français a déjà été avancé par une source proche de l’organisation qui, sans plus de précisions, évoque également « des impacts sur les gares régionales et les trois aéroports les plus proches que sont Biarritz bien sûr, Pau et Fontarrabie »

Le golf de Chiberta à Anglet, fera quant à lui office pendant ces trois jours de zone d’atterrissage d’hélicoptères. « Et vous vous doutez bien qu’il ne s’agira pas d’Alouettes » a précisé le sous-préfet des Pyrénées-Atlantiques.

En espérant que les bonnes conditions de surf ne soient pas présentes au mois d’août. Sinon, la côte de popularité de Trump risque de continuer de baisser en France, au fur et à mesure que les vagues vierges, elles, viendront déferler.

                                


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5 commentaires

  • Mao
    2 avril 2019 23h06

    Est-ce que les commerçants prof de surf vont- être indemnisés?

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  • Emmanuel
    2 avril 2019 10h04

    En réponse à Allande 64, pour le coup on a réellement de grandes chances d’avoir un porte-avions non loin… c’est aussi pour ça que Biarritz a été choisie… Pour souvenir lors du dernier à Malte, Trump dormait justement dans un porte-avions croisant non loin de l’île, pour éviter tout attentat à terre…

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  • MATT64
    1 avril 2019 18h18

    Merci pour cet article.
    la zone ne serait elle pas étendue de Mundaka à Lacanau?
    avec une période de précaution de 30 jours avant le sommet?
    On entend tellement de petits poissons qui papotent…

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  • Allande64
    1 avril 2019 16h51

    Un peu gros le coup du porte avion, sans ça pour un 1 et avril c’était crédible

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  • ElDaoBasco
    1 avril 2019 16h20

    Poisson d’avril ! Bien joué les gars !!

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