Le rêve olympique des surfeurs peut prendre forme dès la fin de l’été prochain. Du 7 au 15 septembre, les ISA World Surfing Games se dérouleront sur le spot de Kisakihama, située sur les côtes de la préfecture de Miyazaki, une région de l’île de Kyushu. C’est donc là-bas que les équipes nationales ont rendez-vous pour tenter de décrocher les sésames attribués à l’occasion de ce contest au meilleur surfeur et surfeuse de chaque continent (Europe, Asie, Océanie, Afrique). Quatre tickets en jeu donc sur les vingt qui seront attribués pour l’épreuve olympique. Une étape incontournable pour laquelle les fédérations sont obligées de convier les trois meilleurs surfeurs et surfeuses. Pour la France, on pourra donc compter, sauf blessure, sur Jeremy Flores, Michel Bourez et Joan Duru chez les garçons et sur Johanne Defay chez les filles, accompagnée de deux autres surfeuses du QS.
Si l’objectif est clairement mis sur Tokyo 2020 (24 juillet au 9 août 2020), cette compétition sera l’occasion de découvrir une région moins connue des surfeurs. L’île de Kyushu, la plus méridionale, de l’archipel nippon, est une terre de surf où les spots sont nombreux : Kisakihama Beach, Okuragahama Beach, Koigaura Beach, Kanegahama Beach, Ikurahama Beach, Kaguchihama Beach, Kisakihama Beach, Aoshima Kodomo No Kuni et Kisakihama. Un haut-lieu du surf mais pas seulement : avec son climat doux, la culture de légumes et de fruits y est réputée et Miyazaki est aussi l’un des fiefs du boeuf Wagyu. La culture japonaise n’est pas délaissée et, en parallèle de la compétition, les visiteurs pourront découvrir l’histoire locale en visitant Amanoiwato-jinja à Takachiho, un lieu sacré et un des plus hauts lieux de la mythologie Shinto.
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