Contre le plastique, les surfeurs préfèrent le verre !
Terminé le plastique. À l'heure où la santé des océans se détériore, le verre serait peut-être la solution.
25/06/2018 par Noémie Le Page Dronval
On ne le répètera jamais assez mais le plastique est un véritable fléau au niveau environnemental. Chaque année, on en retrouve entre 5 et 13 millions de tonnes dans nos océans. D’ici 2050, les scientifiques s’accordent désormais à dire que les déchets seront plus nombreux que les poissons. Loin d’être les derniers à se préoccuper de la santé des océans, les surfeurs ont décidé de lancer une bouteille à la mer avec comme message : remplacer le plastique par du verre, matière recyclable à l’infini.
Les championnes Justine Dupont et Maud Le Car sont les ambassadrices de cette belle idée avec le #cheertotheocean. Une initiative portée par Friends of Glass, suite à leur récente étude : plus de 70% des européens seraient prêts à changer leur comportement envers l’océan. Place désormais aux actes !
Une publication partagée par Justine dupont (@justinedupont33) le
Le surfeur basque Aritz Aranburu s’est également engagé dans cette campagne de sensibilisation à l’occasion de la journée internationale de l’océan qui a eu lieu il y a quelques jours. Il s’est joint aux membres de la communauté Friends of Glass dans un clip qui reprend la célèbre chanson de Charles Trenet » La mer. »
Les surfeurs ne sont pas les seuls à s’alarmer de cette situation. Surfrider Foundation appelle toutes les grandes villes européennes à réduire la diffusion des bouteilles plastiques. Pour ce qui est du reste, la Commission européenne prévoit une grande réduction de plastique avec l’interdiction de la vaisselle à usage unique d’ici 2020.
De plus, elle propose la mise en place de consignes pour sensibiliser le public. Rappelons qu’il n’y a encore pas si longtemps, les bouteilles en verre étaient omniprésentes dans le quotidien de nos grands-parents. Il est peut-être (sûrement) temps de faire marche arrière.
Publié ce lundi, ce 2e volet affirme que la moitié de la population mondiale est d'ores et déjà "très vulnérable" aux impacts cruels et croissants du changement climatique.