Leonardo Fioravanti : Je suis serein. Ça a été super pour moi jusqu’ici et tout se passe bien sur cette belle droite. On attaque le « man on man », je suis en pleine forme et j’ai des bonnes vagues.
Tu as pu participé au Quik Pro en Australie, première épreuve du Championship Tour 2018. Ce n’était pas trop frustrant d’y prendre part en sachant que c’était exceptionnel ?
Non absolument pas, c’était déjà génial d’avoir cette chance de faire les trials du Quiksilver Pro Gold Coast, alors de les gagner c’est encore mieux. Et puis, refaire cet étape sur le CT, j’ai pris ça comme un bonus.
Attaques-tu la saison 2018 avec une pression particulière ?
Non pas spécialement. Je veux retrouver le CT c’est évident, on ne l’appelle pas le « Dream Tour » pour rien. Mais je veux aussi revenir avec une nouvelle manière de surfer. Et puis, si ce n’est pas cette année, ce sera l’année prochaine ou plus tard, j’ai le temps.
Ta dernière saison sur le CT a été compliquée…
Je n’ai pas eu les résultats que j’attendais. Et puis je perds beaucoup de séries avec un total de 16-17pts, quatre au total je crois. C’était difficile à accepter… À la fin de l’année, si j’avais réussi à franchir ces heats, je serais parvenu à me requalifier. Il s’est passé ce qu’il s’est passé. Je ne suis pas le genre de gars qui songe tout le temps au passé et qui regrette.
Ce retour sur le QS a-t-il fait évoluer tes routines, ton entraînement….
Je m’entraîne davantage, j’ai une bonne routine à laquelle je suis assidu. Je travaille avec Richard Marsh (ancienne légende du CT, vainqueur de 14 étapes dans sa carrière) dorénavant, avec qui je m’entraînais quand j’étais plus jeune. Je passe beaucoup de temps avec lui à Hossegor, ce qui me permet d’essayer des planches à deux pas de la maison. C’est ce sur quoi je me focalise le plus cette année, l’amélioration de mon surf. Les manœuvres, la fluidité et la puissance.
Tu affirmais notamment qu’au niveau de la nutrition on pouvait être moins à cheval sur le Tour ?
Sur le QS, il faut faire attention à ce que tu manges, il faut éviter de prendre des kilos car on surfe des plus petites vagues. J’essaye de suivre une bonne diététique, on s’entraîne tellement et on brûle tellement d’énergie qu’il faut garder un corps tonique.
La concurrence sera rude…
Complètement, même sur un QS.3000 comme le Martinique Surf Pro tu vois des mecs qui fracassent. Mais je suis prêt, et là pour gagner.