Ian Fontaine : « Hugo (Manhes) nous a contacté via Instagram et nous a proposé de surfer de nuit avec des gelatines de couleurs pour nous éclairer. Honnêtement, au début, je me suis demandé ce qu’était ce projet de bonbons lumineux ! Je n’y croyais pas trop mais le contact est passé et avec Gaspard (Larsonneur) et Thomas (Joncour) nous avons accepté, même si Thomas n’a pas pu venir le jour de la session. Je passe sur l’organisation au préalable qui a été longue et très bien orchestrée (choix du spot, de l’heure des marées, des couleurs, etc ). Hugo et son équipe ont été très pros.
On est arrivé la nuit du tournage et là j’ai vraiment pris une claque sur l’ampleur du matériel et de l’organisation. Il y avait des projecteurs de 3 m de haut qui éclairaient toute la plage et la pointe. La lumière était tellement puissante qu’on pouvait apercevoir les couleurs de l’autre côté de la baie d’Audierne.
Surfer sous les lumières et en pleine nuit était une expérience incroyable, on était comme dans un rêve psychédélique. J’avais l’impression d’être sous LSD dans l’eau avec un fond de Hans Zimmer ! Entendre le bruit des vagues sans les voir arriver, perdu dans l’eau, sans voir les reformes ni la mousse… c’était dingue ! On avait le smile pendant toute la session avec Gas c’était vraiment incroyable. Je ne sais pas si j’aurais l’occasion de revivre ça.
Merci la vie !«
Gaspard Larsonneur : « On avait rendez-vous à 2 h 30 pour être dans l’eau à 3 h. Au moment de mettre ton réveil le soir, tu hallucines. J’étais tellement excité que je n’ai pas réussir à dormir de la nuit. J’ai pris la route pour m’y rendre et à 10 km de la plage on voyait déjà des lumières dans le ciel. Je me suis dis que ça ne pouvait pas être ça quand même ! Quand on est arrivé avec Ian, on a halluciné.
On a attendu dans la voiture tout les deux pendant 30 min, il faisait super froid (3 °C). En revanche, au moment de se mettre dans l’eau c’était super agréable, l’eau était vraiment bonne. Ensuite, on a bien rigolé. Mais quand Ian prenait une vague et que tu te retrouvais solo au pic et ça c’était moins drôle…
La session s’est terminée vers 6 h avec les gendarmes sur le parking. Quand ils sont arrivés sur place, ils pensaient qu’une voiture s’était retournée avec les phares qui éclairaient vers le ciel. Ils étaient quand même au courant, nous avions eu les autorisations.«
>> Réalisé par Hugo Manhes produit par Wag Productions