Portfolio : retour sur 2 jours de belles houles en Charente-Maritime
Hier c'était solide, mardi plus petit mais très joli !
19/05/2022 par Marc-Antoine Guet
Ce que vous verrez ci-dessous, c’est le résultat de ce qui s’est passé mardi et mercredi en Charente–Maritime. Deux jours de belles houles immortalisées par le photographe du coin Xavier Renaudin, également élu à la Fédération française de surf.
« La session du 17 (mardi) fut jolie avec un petit mètre 20 glassy à l’aube. Il y avait un peu de période et quelques sets sont rentrés avec une bonne taille d’épaule ».
Hier en revanche, ce fut plus gros.
« Après la montée de houle de mardi et le vent qui s’est levé (il y a eu une bonne session au sunset mardi soir), nous avions hier près de 2,5m de houle avec un vent nord-est et un peu de période. Quand on connaît la complexité de cette côte charentaise et ses bancs qui ne se stabilisent pas ces derniers temps, c’est toujours un peu la loterie. J’étais sur place à 6 heures du matin. Comme la veille, le plan d’eau était bien marin avec un jus qui tirait au sud et une grosse barre à passer histoire de se tuer les bras avant de commencer. Dès le plein haut, le spot s’est réveillé avec des bombes très solides et des séries à 2,50+ offrants de grosses cavernes. Peu ont osé passer la barre, batailler contre le jus pour arriver au Saint-Graal et se coller des barrels bien velus.
Parmi les surfeurs présents sur cette session matinale, un presque local (voisin d’Oléron) Tom Bellevergue dit Tommy, habitué à surfer du gros en prenant soin de déposer son cerveau avant d’enfiler sa combi, mais aussi Clément Legry (toujours d’Oléron) fan de vagues creuses et n’ayant pas eu son quota de barrels cet hiver. Etait également de la partie, Timothée Constant dit Tim, ex pensionnaire du Pôle Espoirs Nouvelle Aquitaine et qui aime rentrer à la maison pour surfer dans son jardin ! Les autres boys, pas très motivés par le passage de barre, sont restés sur la dune à rigoler et à encourager les potes à l’eau. Le vent par la suite s’est levé, puis, l’appel du travail a sonné. Il fallu que je quitte le spot… Pour le retrouver d’ici peu ! Qu’il est bon d’aller au « bureau » dans des conditions pareilles ! »