Les élèves de terminale de l’académie de Bordeaux ayant choisi l’option surf au baccalauréat auront rendez-vous mardi prochain à 8h du matin sur le spot de la Côte des Basques, dans l’espoir de grappiller quelques points pour le précieux sésame de fin d’année. Cette journée de cours “peu ordinaire” avait réuni 68 participants, dont 7 filles en 2014, des chiffres encore susceptibles d’augmenter cette année. L’épreuve prend la forme d’une compétition de surf classique, par séries de 30 minutes, où chaque surfeur pourra prendre un maximum de vagues, pour voir ses deux meilleures scores retenus, et former un total sur 20 points.
Le barème de notation sera défini avec un jeune surfeur du Pôle France, qui effectuera une prestation avant les candidats, afin que le jury puisse déterminer ce qu’il est possible d’exiger en fonction des conditions de vagues le jour de l’épreuve.
Dès leur sortie de l’eau, les futurs bacheliers devront effectuer une épreuve orale qui portera sur des thèmes variés, comme leurs performances à l’épreuve physique, mais aussi l’histoire du surf, sa culture, l’origine et la formation des vagues… Cet oral sera noté sur 4 points tandis que l’épreuve physique, elle, sera notée sur 16 points.
Selon Jean-Luc Arrassus, le président de la Fédération française de surf, cette journée de cours atypique peut se révéler décisive : « Il y a des lycéens qui ont eu le Bac grâce à leur note obtenue à l’option Surf. Quand on a 20/20 à l’option surf, on rattrape 10 points, ce qui n’est pas négligeable ! » Si obtenir une telle note n’est pas un objectif envisageable pour tous (la note plafond étant définie par un des meilleurs espoirs français), cette épreuve de coefficient 2 permettra aux lycéens de prendre quelques points en plus, et surtout de décompresser dans un cadre magnifique, le temps d’une journée, loin des salles de classes.
Bon surf et bon courage à tous les futurs bacheliers !
C’est sur le surf ,le ski et la balade c’est l’avenir de notre pays ,tout au moins pour ceux qui pourront se le permettre…et les autres travailleront dur pour une misère comme cela a toujours était .
Je suis super content pour ces gamins. Tout compte fait il y a quand même de bonnes choses dans notre pays si merdique en ce moment. Tant qu’on aura les moyens d’envoyer nos enfants surfer, skier, se balader en montagne, faire de la musique etc… tout ne va pas si mal…