DIY : surf de nuit pour 30 ?

Mode d'emploi pour s'offrir une session en nocturne à moindre coût.

10/02/2015 par Surf Session

Cette vidéo d’une bande de potes s’offrant une session de night surfing aux Pays Bas montre que ce genre d’expérience n’a rien d’inaccessible. On se souvient de la démarche similaire réalisée en 2011 par des surfeurs bretons dans Nyctalopie. Avec une poignée d’amis, il est possible de s’en tirer pour pas cher.

  • Right place, right time

Cet adage tout aussi célèbre que le « you should have been here yesterday » vaut également pour le surf en nocturne. Le « right place » doit être un spot disposant d’une avancée naturelle ou artificielle (une pointe rocheuse, une jetée/digue) permettant d’approcher la source d’éclairage (car il en faudra). Il s’agira de l’orienter de façon transversale et dans le sens du déferlement, afin d’éclairer le plus de face de vague possible et de ne pas vous éblouir. Mieux, jetez votre dévolu sur un spot « urbain » avec des sources lumineuses supplémentaires à proximité (lampadaires et autres éclairages de ville). Et « right time », car il serait avisé d’opter pour une session par pleine lune afin de gratter quelques lumens en bonus et surtout naturels.

  • Et la lumière fut

S’il est toujours possible de fournir un éclairage minimum à l’aide des phares d’une ou plusieurs voitures, on ne saurait que trop vous conseiller de louer du matos de pro pour disposer d’un éclairage optimal. Il vous faudra : un mini-groupe électrogène et un mât avec projecteurs. Pour le premier, un modèle 2 kVA 230 V suffira ; comptez 40 € pour une journée (plus quelques litres d’essence). S’agissant de l’éclairage, le choix est large, mais un modèle à quatre projecteurs de 1000 W chacun suffira largement pour éclairer tout le pic ; comptez 120 €/jour.

Faites le calcul : à 5 surfeurs, la session reviendra à 30 €/pers.

Facile ? Sur le papier, oui. Mais sachez que, malgré l’éclairage, toutes vos sensations seront chamboulées : les vagues paraîtront plus grosses de nuit, plus creuses, alors que les contrastes seront totalement différents. Retrouver un semblant de synchronisation demande un temps d’adaptation certain. Une seule garantie : celle d’éviter la foule au pic à deux heures du matin.

> Découvrez encore plus de plans pour continuer à surfer tranquille dans le sujet “comment surfer seul ?” à retrouver dans le Surf Session de février actuellement en kiosque.


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