Cinquième du Fiji Pro, la Réunionnaise Johanne Defay revient sur son parcours dans le Pacifique Sud et confie avoir cru en ses chances de victoire sur la vague épique de Cloudbreak. Interview.
Quelle image retiens-tu du Fiji Pro ?
De belles visions. Des tubes. Ne serait-ce que des vagues. Tout ça relié à de bonnes sensations.
Que t’a-t-il manqué face à Malia Manuel (Haw) en 1/4 de finale (9,50 pts à 8,93 pts) ?
Une deuxième manoeuvre sur une de mes vagues. Avec la marée, elles avaient un peu changé et j’aurais alors dû m’adapter plus rapidement à ce changement. Malia a eu une vague à l’inside. J’aurais peut-être dû essayer de faire la même chose au lieu de reprendre une vague un peu plus grosse mais qui s’aplatissait dans le channel.
Surfer du reef, « comme à la maison », était un réel avantage pour toi. Tu étais attendue, as-tu crains de te rater ?
Non. Non car je ne savais pas que j’étais « attendue ».
Beaucoup te voyaient aller jusqu’au bout et c’est vrai que tes turns de dos étaient plus engagés que ceux des autres filles. As-tu pensé justement aller en finale et la gagner ?
Oui j’y ai pensé. Et je le voulais. C’est une grosse progression pour moi de penser comme ça.
Est-ce vraiment la vague de reef de Fidji qui te permet d’atteindre les quarts de finale, ou penses-tu qu’il y a davantage d’expérience après cinq compétitions sur le tour ?
L’expérience joue. En parlant de la peur de me rater, je ne l’ai justement pas ressenti ici mais davantage sur les compétitions précédentes.
A mi-saison, tu es 13e au classement. Le Top 10 n’est pas si loin, pas si près non plus. Quel bilan tires-tu de cette première partie ?
On en apprend tous les jours. Je suis en train de finaliser tranquillement le bilan dans ma tête mais j’ai envie d’arriver chez moi pour pouvoir souffler et pouvoir prendre du recul avant d’en tirer quoi que ce soit.
Et comment vois-tu la seconde partie de saison ?
Plutôt bien ! Avec encore des nouvelles expériences.
Tu vas aussi faire des QS, notamment le Mexique (6-star de Los Cabos) dans 3 semaines. Comment passe-t-on, mentalement, d’un CT à un QS ?
Je vais faire le Mexique oui, j’ai pris mes billets hier. Comment passer mentalement d’un CT à un QS ?… Ça fait partie de mon bilan. J’y réfléchis encore.
Que vas-tu faire après le Mexique ? Réunion ou France ?
Un peu des deux. Surement.
Propos recueillis par Stéphane Sisco / FFS
Le classement WCT dames
1. Carissa Moore (Haw) 39.700 pts
2. Sally Fitzgibbons (Haw) 38.200 pts
3. Stephanie Gilmore (Aus) 32.750 pts
4. Tyler Wright (Aus) 31.000 pts
5. Malia Manuel (Haw) 24.400 pts
…
10. Courtney Conlogue (SUA) 17.200 pts
13. Pauline Ado (Fra) 13.750 pts
13. Johanne Defay (Fra) 13.750 pts
Le calendrier WCT dames
Roxy Pro Gold Coast, Australie : Stephanie Gilmore (AUS)
Drug Aware Margaret River Pro, Australie : Carissa Moore (HAW)
Rip Curl Pro Bells Beach, Australie : Carissa Moore (HAW)
Rio Women’s Pro, Brésil : Sally Fitzgibbons (AUS)
Fiji Women’s Pro, Fidji : Sally Fitzgibbons (AUS)
Vans US Open of Surfing, États-Unis (Californie) : 27 juillet-3 août
Trestles Women’s Pro, États-Unis (Californie) : 9-20 septembre
Hossegor Women’s Pro, France : 23-29 septembre
Cascais Women’s Pro, Portugal : 1er-7 octobre
Maui Women’s Pro, Hawaii : 24 novembre-6 décembre
Le calendrier WQS dames
Los Cabos Open of Surf (6-star), Baja Sur, Mexique : 16-22 juin
SuperGirl Pro (6-star), Oceanside, Etats-Unis (Californie) : 8-10 août
Swtach Girls Pro France (6-star), Seignosse : 20-24 août
Pantin Classic Galicia Pro (6-star), la Corogne, Espagne : 26-31 août
Maui Woman Pro (3-star), Punta de Lobos, Chili : 13-16 novembre
et toi dans quelle langue t’as été traduit ahahah ?
Lorsque j’ai vu Johane pour la première fois à St Leu il y a ….quelques années, j’ai vu une ado qui défonçait la vague avec un backside de mec: rapide et puissant. Je me suis dit « cette petite sera pro et selon son travail peut être même championne ». Aujourd’hui je persiste et comme je lui ai dit la dernière fois sur le spot « soit courageuse, travaille et exploite ton potentiel, il te mènera là où tu ne t’attends pas ». La travail commence à payer.. Bravo Johane et continue, tout ça n’est qu’un début, crois en toi.
Johanne Defay est Française…
quand même …faire traduire une interview par googletrad ca c’est du journalisme les gars…..franchment !
« tes turns de dos » lol !
Bravo à elle ! Elle est humble et méritante, voilà ce qui lui fallait !