p>Nous avons rencontré Dhélia Birou en ce jour de fin de mois d’août, au petit matin, sur la plage centrale de Biscarrosse, avant l’afflux massif et quotidien des touristes. Double championne du monde de surf-tandem avec son compagnon, Clément Cetran, Dhélia, 24 ans, nous fait partager sa passion de la glisse.
Dhélia, qui es-tu, d’où viens-tu ?
Je suis originaire de Lille. Je suis designer, et je vis à Biscarrosse.
Comment as-tu découvert le surf ?
Je venais en vacances à Biscarrosse, où ma famille avait une maison. J’ai rencontré Clément sur la plage. Il m’a proposé de venir en surf-tandem avec lui. Je me suis laissée tenter. Ce fût ma première initiation, nous sommes allés au large dès la première fois. J’ai découvert à ce moment là la sensation de la glisse, et j’ai porté un nouveau regard sur le surf.
Quelle a-été ta première impression ?
Des sensations qui m’étaient jusqu’alors inconnues. Et un vrai coup de foudre… pour Clément comme pour les vagues !
Et la suite ?
Nous nous sommes installés Clément et moi, deux ans après, sur Bordeaux, où j’ai poursuivi mes études. Et le week-end, direction Biscarrosse !
Des « trip » surf ?
Le premier en Californie, à Tresttles, pour du tandem. Puis la Floride (Cocoa Beach), toujours en tandem ; Bali, où nous avons surfé « en solo » ; l’Espagne à Santander, pour une étape de la coupe du monde de tandem ; et des spots français, tels que Les Cavaliers, la Grande Plage à Biarritz et Lacanau où nous avons remporté notre premier titre de champions du monde.
Justement, ce premier titre, quel a été ton sentiment ?
Pour être franche, je n’y croyais pas. Nous avions beaucoup hésité avant de nous rendre à Lacanau, pour cette compétition ; Rico (ndlr : Rico et Sarah forment un autre couple de surf-tandem, sur le spot de Lacanau) nous a poussé pour que nous participions. Ce fût vraiment une compétition particulière, entre l’hésitation du début et la victoire finale.
Quelle est ta vision du surf ?
Cela reste pour moi une passion et un synonyme de détente. J’essaie de prendre un maximum de recul, par rapport à la compétition en tandem. Même si je suis une compétitrice dans l’âme, et que je n’aime pas la défaite, je vis tout cela sans contrainte. Juste par envie, par passion. Que ce soit seule sur ma planche, ou en tandem avec Clément, je privilégie le plaisir avant tout. Le surf est pour moi un sport sain, apaisant, avec des sensations qui lui sont vraiment propres. J’aime son esprit de communauté. Dès que tu essaies le surf, tu accroches, tu ne peux plus t’en passer.
Ton moment préféré ?
Lorsque nous passons la barre, que nous sommes au large. Plus aucun bruit, loin du tumulte des vagues et de la plage. Un privilège !
Quelle image as-tu des filles dans le monde du surf ?
En ce qui me concerne, en tandem, les filles ont autant d’importance que les garçons. Sans nous, pas de tandem ! Le surf se démocratise vraiment ; on voit de plus en plus de filles à l’eau, maintenant.
Quelles sont les destinations où tu aimerais te rendre ?
J’aimerais surfer à Hawaii, au Sri Lanka et plus particulièrement à Tahiti.
Un petit mot sur Biscarrosse ?
Que du positif ! Une bonne atmosphère, dans l’eau ou en dehors. Et de bonnes vagues. Nous sommes chanceux d’être ici. Des vagues de sable, pas de requins et des saisons agréables : j’aime l’hiver, lorsque nous sommes seuls sur la plage, ou l’été, le matin, tôt, avant le rush.
Pour finir, le surf, en trois mots ?
Havre de paix…
Texte et photos : Bruno / BCD Creations
Une ancienne maîtresse qui surfe sur la vague des souvenirs de l’école primaire de Coutiche !!!
En ce soir d’été, une émission à la télévision « Thalassa » et Dhélia qui voltige par dessus les vagues !!!!!!!! Waouh !!!!! Quel spectacle?
Toutes mes félicitations.