La mort tragique de Sion Milosky à Mavericks a de nouveau mis en évidence le danger du surf de gros et relancé le débat sur la présence des jets au pic.
La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), qui gère les sanctuaires marins du Golfe des Farallones et de la baie de Monterey, souhaite clarifier la situation. Le NOAA permet actuellement l’utilisation des jets à Mavericks entre décembre et février pour toutes les pratiques (tow-in, sécurité, photographies…). Ce créneau a été déterminé en fonction des périodes de surf de gros et de reproduction de la faune marine. Car en raison de leur rapidité et leur maniabilité, les jets-ski peuvent mettre en danger les oiseaux et les mammifères marins.
Chaque année, des millions de personnes parcourent des zones environnementales protégées, que ce soit pour faire de la plongée, de la pêche, de la voile, de la baignade ou bien du surf. Certaines activités, comme le surf sont évidemment plus dangereuses que d’autres, justifiant parfois l’appui d’un dispositif de sécurité. La NOAA serait donc favorable à une formation de bénévoles pouvant encadrer Mavericks pour garantir la sécurité des surfeurs
Néanmoins, cette même NOAA autorise déjà les organismes de sécurité publique (pompiers, police, patrouille portuaire,…) à utiliser les engins motorisés pour les missions de sauvetage. Même si, malheureusement, la simple présence de jet ne garantit pas le risque zéro. Par exemple en 2007 à Ghost Trees au large de Pebble Beach où Peter Davis a perdu la vie en surfant malgré la présence de jet-ski sur le spot.
La présence de jet-skis au line-up n’a pas fini d’alimenter les polémiques…
Pol Chailloux