L’annonce est officielle. Johanne Defay représentera pour la seconde fois le surf français lors des Jeux Olympiques, pour Paris 2024. C’est au travers du classement CT 2023, l’une des portes d’entrée des Jeux Olympiques, que la Réunionnaise a décroché cette place tant convoitée. Pour la confirmer, elle devra simplement participer aux mondiaux ISA 2023 et 2024, qui des suites de cette annonce doivent déjà avoir été ajoutés à son planning annuel.
Le CT 2023 est en effet le premier niveau de qualification olympique pour les meilleurs surfeurs du monde. Sur les 48 athlètes participant aux Jeux, les 18 premiers (10 hommes et 8 femmes) se qualifieront grâce au classement final de la WSL CT 2023. Bien que la saison ne soit pas terminée, plusieurs surfeuses ont déjà obtenu confirmation de leur qualification. La raison ? Seule deux surfeurs et deux surfeuses de chaque nationalité peuvent obtenir une place via ce niveau. Le circuit féminin ne comptant que 6 nationalités cette année, Johanne est automatiquement sélectionnée, bien que dernière au classement pour cause de blessure en début de saison, car elle est la meilleure surfeuse française.
Le même cas de figure s’applique pour Tatiana Weston-Webb (Brésil), Brisa Hennessy (Costa Rica) et Teresa Bonvalot (Portugal). Les surfeuses australiennes et américaines devront elles attendre la fin de saison 2023 (et ainsi le classement final) pour connaître le duo qui portera le drapeau de leur pays aux Jeux.
« C’est un grand soulagement de savoir que ma qualification est désormais garantie à 100 % et que je représenterai à nouveau la France lors du plus grand événement sportif« , a déclaré Johanne. « La France est un petit pays en termes de surf, donc cela signifie beaucoup de représenter mon pays, en particulier aux Jeux olympiques français ; ce sera une occasion vraiment spéciale. »
La numéro 3 mondiale en 2022 retrouvera donc la vague de Teahupo’o l’année prochaine, spot choisi pour l’événement. L’an dernier sur le circuit CT, elle avait terminé 9e du Outerknown Tahiti Pro, dans un heat face à la wildcard et locale Vahine Fierro (qui avait terminé 3e de l’épreuve). Elle était aussi sur place en 2020, dans le cadre d’un stage de préparation avec l’équipe de France.