Dans le huitième épisode de la troisième saison du podcast Mind Set Win de Red Bull, Jamie O’Brien (JOB) s’entretient avec l’animatrice Lisa Ramuschkat des risques et des avantages du surf de compétition et de son virage à 180 vers la création de contenu pour les réseaux sociaux. Ayant grandi à proximité de Banzai Pipeline, JOB a développé sa passion pour le surf dès son plus jeune âge, remportant sa première compétition à l’âge de six ans seulement. Il s’est rapidement passionné pour ce sport et est devenu l’un des plus jeunes surfeurs à remporter le Pipeline Masters. Jamie a rapidement pris de l’ampleur, récoltant de nombreuses récompenses, dont le titre de » Surfer Magazine Breakthrough Performer of the Year« , décerné à des athlètes prometteurs ayant un impact sur le sport pour les années à venir. Sa carrière professionnelle l’a ensuite amené à découvrir une seconde passion : la création de contenu. En filmant son surf pour le regarder et l’étudier, Jamie s’est découvert une affinité pour la création et l’élaboration de contenu jusqu’à produire deux films (à ce jour).
Dans cet épisode de podcast, le surfeur évoque les hauts et les bas d’un sport à forte adrénaline comme le surf, mais aussi la peur qui l’accompagne, à la suite d’un certain nombre d’accidents marquants. Il explique notamment comment il a développé la force mentale et la motivation nécessaires pour surmonter la peur et se sentir à l’aise avec la prise de risque. « Il m’arrive d’avoir peur. J’ai l’impression que je pourrais presque me noyer, mais je ne vais pas dire à quelqu’un que j’ai failli me noyer. J’ai l’impression de lutter contre beaucoup de ces émotions – parfois, c’est quand on a le plus peur que l’on vit le plus. Je ne dis pas qu’il faut vivre sur le fil du rasoir 24h/24 et 7j/7 – il faut savoir prendre des risques calculés. Mais il faut se demander si le risque vaut la récompense ».
La chasse à l’adrénaline a aussi un rôle dans son quotidien : « Il est certain que je recherche l’adrénaline. Lorsque je sors devant chez moi ou à Pipeline, il m’arrive d’avoir peur. Alors je sors les chiens, je bois mon café, je regarde dehors et je me dis ‘un, deux, trois‘. Et j’y vais. Je descends directement en bas et j’y suis, et oui, j’ai peur. Mais je waxe ma planche et mon adrénaline monte, je prends le risque, je suis prêt à le prendre, je suis prêt à aller à l’eau« . En face, le surfeur a aussi confiance en ses compétences : « Ces heures passées à l’eau sont si précieuses au moment où l’on a très peur, mais où l’on a confiance en sa capacité à survivre. Quand je vais surfer, je sais que je dois me rappeler, encore aujourd’hui, que si je suis nerveux, je dois faire marche arrière et me dire que j’ai passé beaucoup de temps à l’eau. Me dire que j’ai fait ça pendant 20 ans ».
Au micro, JOB aborde également en toute franchise le sujet de la pression exercée par le sport de compétition et la décision qu’il a prise par la suite de se concentrer sur la création de contenu et d’ouvrir sa propre école de surf.
- Images et texte : © Red Bull Content Pool