(Re)voir : Waves for Water, le film gratuit et en intégralité !

Jon Rose, ancien surfeur pro a fondé l'association pour fournir de l'eau potable aux populations défavorisées. Ceci est son histoire.

22/12/2022 par Rédaction Surf Session

  

Le film Waves for Water revient sur l’histoire de l’organisation humanitaire du même nom, fondée en 2009 par le surfeur Jon Rose. Le concept a vu le jour lors d’un boat-trip aux Mentawai, alors qu’un tremblement de terre frappe Padang. L’ancien pro du WSQ réalise alors qu’il peut se rendre utile avec les 10 filtres à eau qu’il a dans ses bagages.

Dans ce récit honnête et touchant, il revient en images commentées sur la création de l’organisation, et son développement dans nombre de pays à travers le monde. 

« Je suis porté par le pouvoir du ‘et si’ ? » entame l’Australien, avant d’ajouter :« j’ai presque une réaction allergique à l’injustice » : deux piliers de sa vision de la vie, qui font aujourd’hui qui il est. 

Le crédo de Waves4water ? « Faites ce que vous aimez et aidez en chemin« . Le surfeur devenu pro à 17 ans a mis fin à sa carrière après plus de 6 ans sur le Tour et c’est dans une période compliquée de sa vie qu’il a trouvé sa voie : l’entraide internationale. 


L’organisation distribue des filtres à eau (d’une valeur unitaire de 50$, capable de filtrer 3 millions de litres d’eau) dans des communautés isolées. Ses représentants se déplacent en Amérique Latine, à Haïti, dans les îles reculées des Philippines… Partout où des milliers de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, pour y transmettre la technique d’utilisation de cet outil capable d’améliorer sensiblement le quotidien. 

Les bactéries présentes dans l’eau étant responsables de millions de décès chaque année, l’accès à l’eau potable est devenu un pilier majeur dans la protection des populations défavorisées.



Le film nous emmène à la rencontre de ces populations, et invite à la remise en question de nos propres actions. « Il ne s’agit pas de sauver qui que ce soit, il s’agit de faire ma part » précise le surfeur.

En 2014, l’organisation se rend au Brésil, en marge de la coupe du monde de football, dans le but de toucher au moins 200.000 personnes, résidant majoritairement dans les favelas.

Ce sont des entreprises qui, dans leur rôle de partenaire, financent ces actions. Cette année-là c’est Paypal qui se mobilise, dans une initiative poussée par le joueur à la renommée mondiale : Neymar Jr. Avec un objectif de 120.000$ dollars, cette dernière aura finalement levé 313.000$, lesquels ont permis de toucher et changer le quotidien de 500.000 Brésiliens à travers le pays.

Si la mise en place d’actions est importante, on apprend aussi dans ce récit que le suivi des ces dernières l’est tout autant. Les améliorations et innovations sur le produit de base viennent aussi des populations elles-mêmes dans leur utilisation des filtres à eau. 

Waves4Water a reçu le soutien de nombreux surfeurs pros au fil des années. Carissa Moore, CJ Hobgood, Miguel Pupo, Matt Wilkinson, Adrian Buchan, Greg Long ou encore Rob Machado ont déjà participé à la distribution de ces filtres qui sauvent des vies. De plus, une antenne française existe en France depuis 2016.  

Dans Waves for Water, on apprend que « le pouvoir de déplacer des montagnes » vient de la multiplication des actions individuelles, vers la création d’un mouvement collectif qui puisse faire la différence. 

>> Une production Red Bull

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