Dans Chromance 04, le jeune bigouden et sa petite équipe nous partagent de nouvelles images de ses sessions d’hiver en terre bretonne mais pas que puisque Chromance un beau condensé de 6 mois passés à surfer et travailler sur ce beau projet. Le tout, accompagné d’une bande son made in Bretagne également, réalisée avec soin par Alexandre Sookia, également surfeur local.
Après une intro du tonnerre qui mêle comme à son habitude, photos argentiques, shortcuts et des effets à déclencher une crise à un épileptique, le rythme s’adoucit, laissant place aux backstages de la production musicale. Tout se passe chez Alexandre, musicien et chanteur breton. Des images de différentes sessions longboard viennent s’y mêler avec harmonie, le tout, filmé avec des caméras dernier cri ou plus anciennes pour les parties lifestyle.
Hugo nous confie que la vidéo était prête à être publiée mais qu’il ne la trouvait pas assez complète, pas assez utile, un peu vide. Il est donc reparti de zéro et a tout réécrit pour donner naissance au court-métrage que vous pouvez retrouver ci-dessus dès maintenant sous le titre Chromance 04.
Après un week-end en van et le petit trip à Newquay sur la côte Ouest de l’Angleterre (pour le Boardmaster Longboard Pro où il fera un quart de finale) le Finistérien nous présente donc ses sessions à la maison, pas toujours parfaites, ce qui reflète bien la dure réalité bretonne. On le voit pendant une tempête avec son acolyte Kireg filmant les vagues s’écraser contre la jetée du port comme dans les petites vagues d’une session ventée à Penhors. On peut voir qu’il surfe différents longboards de Pastline pour trouver le modèle qui lui convient le mieux pour chaque types de conditions. Le tout, filmé par son père Laurent, habitué des caméras et appareils photos puisqu’il photographie Hugo depuis qu’il sait monter sur une planche. C’est sûrement pour ça que le jeune de la Torche s’est tourné vers la photographie et la réalisation vidéo après l’obtention de son bac.
Même s’il n’y a pas d’image de lui en shortboard dans cet épisode (comme ça a pu être le cas dans l’épisode précédent), il n’en casse pas moins le spot avec sa board rétro sur la droite de son spot d’enfance, arborant une toute nouvelle moustache bien taillée. Ce choix de se tourner d’avantage vers le longboard il en parle d’avantage dans l’épisode 3, où il se confie quant à ses perspectives d’avenir. Hugo souhaite « garder le shortboard comme un défouloir », en effet, l’investissement dont il faut faire preuve pour obtenir des résultats en compétition et rester constant est trop important. A 20 ans il a déjà beaucoup donné dans le domaine et le Covid suivi de ses études post bac l’ont éloignés des entraînements intensifs qu’il suivait au pôle espoir de la Torche.
On y retrouve des passages où Hugo enflamme le green comme à son habitude mais pas que, il y a aussi de courts passages de lui en skate.
Si le premier volume du projet se termine maintenant, c’est parce qu’Hugo part bientôt pour une nouvelle étape de sa vie, bien loin du pays Bigouden, chez Harley Ingleby en Australie. Le but ? Apprendre une nouvelle approche du longboard et tester de nouvelles planches, surfer de nouvelles vagues et découvrir de nouveau paysage. Un changement d’horizon donc pour ce deuxième chapitre qui s’annonce haut en couleurs !