Il arrive que le surfeur entre en harmonie avec l’environnement, qui est la source de tout son plaisir. Le temps semble ralenti au Costa Rica lorsque Vaimiti Teiefitu surfe avec élégance dans ce cadre paradisiaque. La synchronisation entre les images, la poésie et la musique est parfaite. Assis derrière notre ordinateur, ce court clip est une parenthèse méditative pensée et réalisée par Gal Danon.
Il y a mille façon de surfer et de vivre notre sport. Il y a les compétiteurs, il y a celles et ceux qui portent moins d’importance aux caméras, ou encore ceux qui cherchent des trajectoires toujours plus radicales, des vagues toujours plus dangereuses. Et il y a ceux qui ne surfe pas tant pour la performance. Pour qui l’idée de gagner ou de découper la vague est bien loin d’être une priorité lorsqu’ils se jettent à l’eau. Ils portent un intérêt bien différent à l’océan. Le plaisir est le même, la manière diffère.
Ce n’est pas The Hole d’Obliterations qui accompagne les pas de Vaimiti sur son longboard, mais une belle poésie entonnée par Valentine Dreyfus. Le poème écrit par Erik Smiley est une ode aux échos. Des échos qui prennent la forme d’ondes. Ces mêmes ondes résonnent avec douceur chez la surfeuse. Le piano et le bruit de l’eau accompagnent parfaitement ces moments de joies, où Vaimiti devient la particule de l’onde.
>> Vidéo par Gal Danon