(Poisson d’avril) Les spots du Pays basque et des Landes ne seront plus accessibles à tous !
Leurs accès seront autorisés ou interdits, via un permis, en fonction du niveau du surfeur.
01/04/2022 par Rédaction Surf Session
(poisson d’avril)
Quel candidat à la présidentielle aurait pu avoir cette idée de campagne ?
Car il est vrai que depuis quelques années, les spots de la côte Atlantique, principalement ceux du Pays basque et des Landes, font face à un problème grandissant de surpopulation, et la Covid ne semble pas avoir arrangé les choses. En effet, depuis les derniers confinements, les sports outdoors tels que le surf ont explosé et font l’objet d’un engouement sans précédent. En plus d’avoir entraîné des ruptures de stock successives de néoprène, les plages ont vu leur fréquentation tripler, et parfois même plus, au cours de la période estivale.
Face à la sur-fréquentation des spots, les autorités locales n’ont pas eu d’autre choix que de prendre des mesures pour éduquer et sensibiliser les surfeurs novices aux règles de sécurité inhérentes à la pratique. À cela s’est ajoutée une mesure beaucoup plus radicale mais jugée nécessaire : le permis de surf ! Oui, la fréquentation des spots sera, à partir du 1er juillet 2022, limitée par un arrêté préfectoral. Au même titre que la chasse ou la pêche.
Max N. surfeur et président de l’association à l’origine du projet (validé par les sphères politiques) s’est exprimé à ce sujet à l’issue d’une conférence de presse qui s’est tenue hier soir à Biarritz : « Les tensions et les conflits sont de plus en plus fréquents au line-up et les accidents se multiplient. Aujourd’hui, beaucoup se mettent au surf, mais trop peu possèdent le sens marin et les connaissances en matière de règles de sécurité et de priorité, nécessaires au bon déroulement des sessions. Leurs accès seront donc autorisés ou interdits en fonction du niveau du surfeur, niveau qui sera déterminé par une commission spécialement créée à cet effet ».
Oh que ça risque de faire parler…
Une commission spéciale décidera de votre niveau
Comme c’est déjà le cas pour certaines pratiques aquatiques telles que la pêche ou la chasse sous-marine, il faudra dorénavant un permis pour pratiquer le surf (permis dont les surfeurs professionnels seront bien évidemment dispensés).
La période concernée s’étendra du 1er juillet au 30 septembre 2022.
Ce permis pourra être délivré uniquement par la commission de régulation des spots de surf répertoriés créée pour l’occasion. Mais rassurez-vous, la marche à suivre pour l’obtention de ce dernier est simple. Les surfeurs débutants auront simplement à se définir comme tels pour qu’il leur soit délivré. En revanche, il sera demandé aux surfeurs intermédiaires et confirmés d’envoyer une vidéo de quelques secondes seulement qui rendra compte de leur niveau (et qui leur permettra donc de surfer les spots interdits aux débutants). Le tout sera géré via une application qui se voudra simple et efficace. Les surfeurs n’auront à patienter que quelques jours avant l’obtention de leur permis.
D’après les informations que nous avons pu recueillir hier soir lors de cette conférence de presse, les surfeurs seront donc répartis en quatre catégories : débutants, intermédiaires, confirmés et pros.
Ces catégories seront ensuite réparties sur les spots en fonction du niveau d’engagement qu’ils requièrent. La liste n’est pas encore officielle, mais nous savons d’ores et déjà que les spots d’Hendaye, la Côte des Basques et le Penon seront réservés aux débutants et aux surfeurs intermédiaires tandis que l’ensemble des spots de Bidart et d’Anglet seront exclusivement réservés aux surfeurs confirmés ainsi qu’aux surfeurs professionnels. Cela va sans dire, les spots tels que Parlementia, les Alcyons ou Lafiténia seront totalement interdits aux débutants et aux surfeurs intermédiaires. Dans les Landes, les novices seront à la peine et auront peu d’endroit où se mettre à l’eau. La quasi totalité des spots de Capbreton et d’Hossegor ne seront accessibles qu’aux surfeurs confirmés et aux pros. Seuls le VVF, la Piste et la Sud seront ouverts aux surfeurs les moins expérimentés.
Un permis bâti sur un système de points, semblable au permis de conduire
Pour veiller au respect de cette nouvelle législation, des mesures de contrôle seront mises en place le long du littoral et des agents seront déployés sur les spots (confinement 2022 bonjour). Ils seront autorisés à contrôler le permis des surfeurs mais pourront également distribuer des sanctions en cas d’infraction. Le non-respect des règles de sécurité et de priorité entraînera une perte de points sur le permis du pratiquant, qui en comptabilise 10 au moment de l’obtention. La perte totale des points entraînera l’interdiction de se mettre à l’eau avant d’en avoir refait la demande.
Les MNS seront chargés de veiller à cela et auront un pouvoir de contrôle.
Vous l’aurez compris, griller une prio vous exposera à la perte de points sur votre permis. Sauf en cas de « pas vu pas pris ». Ces mesures, quelque peu radicales on l’admet, permettront, on l’espère, de limiter la fréquentation des spots et de garantir la sécurité de tous au pic.
Et on aura un dossard comme les pros? ;-)))!! Alors perso pour fréquenter les plages landaises depuis…oulalala! Il n’y a pas tjrs de lien entre niveau de surf et niveau de respect donc… voilà quoi! J’ai rarement vu des grands débutants s’aventurer sur des line up tendus. Et très très très très très rarement des « bons »surfeurs » (c’est quoi d’ailleurs?) trainer sur les bancs de sables ou dans les mousses… Qui « surveillerait »? Les MNS, débordés par les nageurs fougueux des baines? Les pistes de ski sont surfréquentées! L’ESF a formé et dipômé des milions de skieurs! Pourquoi toujuors autant d’accidents et de comportements dangereux. Pour moi, un bon coup de pression courtois en direct à un un cowboy présomptueux des vagues suffit… L’année prochaine on va payer les forfaits vagues bleues, vagues vertes, vagues rouges et surtout les vagues noires à bosses!!! Triste époque, tristes gens!
Ils devraient aussi penser à légiférer dans l’autre sens : que ceux qui savent surfer et qui laissent de vagues à personne qui privatisent un peak , qui installent une mauvaise ambiance à l’eau , qui essayent d’intimider les gens qui ne sont pas locaux eux ont devraient leur sucrer leurs droit de surfer. La liberté qui rimait avec notre sport adoré va finir par nous manquer.
Honnêtement sur les spots sérieux les kooks ne passent même pas la barre.
Triste nouvelle pour le surf d’en arriver là.
Vous ne voulez pas de spots surpeuplés ? Il ne fallait peut-être pas faire la promotion du surf à tout bout de champs, en sollicitant des sponsors corrompus comme Jeep ou Redbull.
Et plutôt que d’utiliser la répression, comme d’habitude, pensez à l’éducation…
Si seulement !
L’exercice relève quelques points intéressants, néanmoins .
Passons les problématiques de sa légalité ou de son financement, la réflexion ne tient pas compte des conditions ou du nombre de pratiquants à un instant donné. Or, la surpopulation est probablement un facteur plus aggravant que le niveau moyen des pratiquants. De même qu’il faut préférer l’appréciation des conditions du jour plutôt que la seule localisation géographique du spot (qui ne s’est jamais fait surprendre par l’intensité d’un spot « pour débutant » ?).
Du coup, pour l’an prochain, je vous propose plutôt des quotas définis en fonction des bulletins météo des agents bénévoles (pour le financement, hein) de la SNSM. On va commencer à avoir un truc pas mal !
Et on aura un dossard comme les pros? ;-)))!! Alors perso pour fréquenter les plages landaises depuis…oulalala! Il n’y a pas tjrs de lien entre niveau de surf et niveau de respect donc… voilà quoi! J’ai rarement vu des grands débutants s’aventurer sur des line up tendus. Et très très très très très rarement des « bons »surfeurs » (c’est quoi d’ailleurs?) trainer sur les bancs de sables ou dans les mousses… Qui « surveillerait »? Les MNS, débordés par les nageurs fougueux des baines? Les pistes de ski sont surfréquentées! L’ESF a formé et dipômé des milions de skieurs! Pourquoi toujuors autant d’accidents et de comportements dangereux. Pour moi, un bon coup de pression courtois en direct à un un cowboy présomptueux des vagues suffit… L’année prochaine on va payer les forfaits vagues bleues, vagues vertes, vagues rouges et surtout les vagues noires à bosses!!! Triste époque, tristes gens!
Bon on est le premier avril, je ne vois que ca ….
Il est bon le poisson sauce basquaise !
Une nouvelle mesure pour les gros poissons !!
Bien vu le poisson…
No way … got me !! 1 avril !!
Ils devraient aussi penser à légiférer dans l’autre sens : que ceux qui savent surfer et qui laissent de vagues à personne qui privatisent un peak , qui installent une mauvaise ambiance à l’eau , qui essayent d’intimider les gens qui ne sont pas locaux eux ont devraient leur sucrer leurs droit de surfer. La liberté qui rimait avec notre sport adoré va finir par nous manquer.
Honnêtement sur les spots sérieux les kooks ne passent même pas la barre.
Triste nouvelle pour le surf d’en arriver là.
Incroyable , ou va le monde ! On serait le premier avril je penserais que c’est un canular …
Joyeux 1 er avril ! J attendais ma première blague de la journée et je reconnais que là vous avez fait fort !!! Bravo j y ai cru ?
Poisson d’avril !
Le fascisme toujours en marche…
Vous ne voulez pas de spots surpeuplés ? Il ne fallait peut-être pas faire la promotion du surf à tout bout de champs, en sollicitant des sponsors corrompus comme Jeep ou Redbull.
Et plutôt que d’utiliser la répression, comme d’habitude, pensez à l’éducation…
Si seulement !
L’exercice relève quelques points intéressants, néanmoins .
Passons les problématiques de sa légalité ou de son financement, la réflexion ne tient pas compte des conditions ou du nombre de pratiquants à un instant donné. Or, la surpopulation est probablement un facteur plus aggravant que le niveau moyen des pratiquants. De même qu’il faut préférer l’appréciation des conditions du jour plutôt que la seule localisation géographique du spot (qui ne s’est jamais fait surprendre par l’intensité d’un spot « pour débutant » ?).
Du coup, pour l’an prochain, je vous propose plutôt des quotas définis en fonction des bulletins météo des agents bénévoles (pour le financement, hein) de la SNSM. On va commencer à avoir un truc pas mal !
Joli poisson Bravo !!!!!
poisson d’avril