Le Rumble at the Ranch, c’est demain et comme on vous l’a dit, c’est l’occasion de revoir les surfeurs du World Tour. Alors certes, tout le monde ne sera pas là et ça se passe en piscine à vagues, donc on peut juste avoir envie de faire l’impasse. Mais essayons de jouer le jeu et de trouver quelques raisons de s’enthousiasmer un peu pour cette compétition unique dans un contexte si particulier.
1 – Pas de grosses compétitions depuis longtemps
Ça fait quoi maintenant ? 5 mois que la WSL est à l’arrêt, et presque 8 qu’on n’a pas vu les surfeurs du WCT ? Pour ceux qui n’aiment pas la compet, ça n’a pas du trop leur manquer, mais pour ceux qui aiment voir les meilleurs surfeurs s’affronter, pas moyen de faire les difficiles cette année…
2 – Du haut niveau, pas que des vieux surfeurs claqués
Le plateau n’est peut-être pas complet, mais avouons qu’il est relevé : le top 3 mondial chez les surfeuses (Carissa Moore, Caroline Marks, Lakey Peterson), et 4 surfeurs du top 10 masculin (Filipe Toledo, Kolohe Andino, Kanoa Igarashi, Kelly Slater) chez les hommes. Sur une vague aussi prévisible que celle de Lemoore, le niveau de surf proposé risque d’être un peu supérieur à ce que vous voyez sur votre homespot cet été…
2 – Des équipes mixtes qui renforcent le suspens
Huit équipes mixtes tirées au sort, c’est inédit et ça rend difficile le choix d’un favori. Alors on met une pièce sur qui ?
– Kelly Slater / Sage Erickson, avec le king qui joue à domicile et va pouvoir faire bénéficier sa comparse de toute son expérience ?
– Adriano De Souza / Caroline Marks, soit un ancien champion du monde et certainement une future championne du monde ?
– Seth Moniz / Carissa Moore, un duo 100% hawaïen qui s’annonce explosif avec le rookie et la championne en titre ?
– Filipe Toledo / Coco Ho, sans doute le meilleur surfeur du plateau et une surfeuse qui aime s’entraîner en piscine quitte à y laisser un genou ?
Ajoutez que Kolohe Andino / Alyssa Spencer, Conner Coffin / Kirra Pinkerton, Kanoa Igarashi / Tatiana Weston-Webb, et Griffin Colapinto / Lakey Peterson ne sont pas venus pour faire paillasson, et on peut dire que le plateau est plutôt bien équilibré.
4 – Un format original qui fait place à la stratégie
On savait déjà qu’à chaque tour, chaque équipe aura droit à quatre vagues, deux droites et deux gauches, et qu’on gardera le meilleur score de chaque surfeur. Petite astuce, un surfeur qui a cartonné sa première vague (disons avec un 9) pourra donner sa 2e vague à son coéquipier pour qu’il aie non pas 2 mais 3 chances d’obtenir lui aussi un gros score. La WSL appelle cela une « rebate wave » (vague remise) et le terme devrait revenir souvent demain soir.
5 – Une prod aux petits oignons
Bon à vrai dire on s’avance un peu là, mais on se dit que la WSL compte un peu sur cet événement pour sauver son image auprès des fans et des sponsors cette saison, donc ils devraient tout faire pour que la présentation soit au top. Les posters étoilés et colorés ça montre déjà une petite ambition… Non ?
6 – Un horaire correct pour la France
Le webcast démarre à 21h dimanche, donc ça vous fera pas rater la session, et entre ça et le film avec Clovis Cornillac, Manu Payet, et Virginie Efira….
7 – Pas de grosses compétitions AVANT longtemps
Et oui on tourne en peu en rond avec nos arguments, mais on n’est pas encore sûrs qu’un mini Pantin Classic suffise à raviver la flamme la semaine prochaine, ou que la reprise d’un circuit international en décembre soit vraiment bien réaliste…
Alors à demain, ou on vous réveille en 2021 ?