C’est en fin de journée mercredi que le corps d’un homme de 50 ans été découvert à Kerlouan, dans le Finistère. Les témoins ayant repéré une planche de surf flottant toute seule se sont mis à l’eau pour ramener la victime sur le rivage. Une fois prévenu, le Samu n’a pu que constater le décès apparemment consécutif à une coupure d’une dizaine de centimètres au niveau de l’aine.
Le surfeur de Guisseny était un habitué du spot de Boutrouilles et les conditions étaient favorables avec une houle d’un bon mètre. Une enquête doit déterminer plus précisément les circonstances de l’accident, mais il apparait qu’une de ses dérives lui aurait sectionné l’artère fémorale.
Des cas similaire par le passé
En 2016 un article de la Surfer’s Medical Association donnait le compte-rendu du passage aux urgences d’une surfeuse blessée à l’artère fémorale. Elle s’en était sortie après six jours d’hospitalisation. L’article remarquait que s’il n’existait pas de compilation de ce type de blessures, une étude indiquait que les lacérations représentait 42% des blessures en surf.
Si beaucoup de surfeurs s’en sont tirés avec de grosses frayeurs, une issue fatale n’est hélas pas impossible. En 2018 une jeune surfeuse allemande avait connu le même sort tragique sur une plage de Gironde.
En 2014, un surfeur australien qui s’était tranché l’artère fémorale avec sa dérive à Margaret River avait succombé à ses blessures. En 2020 c’est une coupure à l’artère carotide qui avait provoqué la mort d’un surfeur américain au Mexique.
Nos pensées vont à la famille et aux proches de la victime.