A peine un mois après la disparation d’Oscar Serra à Puerto Escondido, un nouveau drame vient de se dérouler au Mexique. C’est sur le spot de Pascuales, l’autre gros beachbreak tubulaire du pays, que Carlos Di Pace a perdu la vie ce vendredi.
Il y avait près de 4 mètres, quand vers 10h du matin, Carlos fait une mauvaise chute en entrant dans le tube. Cela arrive tout le temps sur ce spot, mais il disparait alors pendant 3 ou 4 vagues. D’autres surfeurs le repèrent, le sortent de l’eau, et tentent de lui donner les premiers secours. Malheureusement la Croix-Rouge ne pourra que constater son décès 20 minutes plus tard.
La quarantaine avancée, Carlos était un surfeur très expérimenté, membre d’une grande famille du surf argentin. Il avait été le premier à représenter son pays aux championnats du monde organisés en France en 1992, et avait ensuite participé à plusieurs World Surfing Games.
Maitre-nageur, surfeur de grosses vagues, pionnier du SUP… « Carlitos » était un véritable waterman qu’on pouvait croiser sur les spots de gros à Hawaii, au Chili, au Pérou ou au Mexique. Carlos n’avait peur de rien, et si en 2015 les images de son wipe-out à El Buey (Chili) avaient fait le tour du monde, il avait surfé avec succès beaucoup d’autres vagues de cette taille dans sa carrière.
Pascuales aussi était un spot qu’il connaissait et maitrisait bien, comme on peut voir sur cette vidéo datant de 2013.
Carlos tenait une école de surf, kite et SUP avec son frère Santiago, double champion de surf d’Argentine. Il laisse derrière lui deux enfants…
Fernando Aguerre, président de l’International Surfing Association (ISA) a tenu à rendre hommage à un surfeur « respecté partout pour son talent incroyable et sa bravoure dans les plus grosses vagues du monde« . « Un grand homme est parti » ajoute-t-il… Repose en paix Carlos Di Pace !
Comme quoi il est important de garder à l’esprit que la première chose à avoir quand on rentre dans l’eau c’est de l’humilité. Peu importe le niveau, le courage ou la motivation, si tu ne prends pas toute la mesure de l’Océan c’est le drame assuré… Rip Carlos.