Mise à jour mardi 20 janvier à 17h :
Ricardo Dos Santos a finalement succombé à ses blessures.
Publié à 16h32 :
Le surfeur de Santa Catarina Ricardo Dos Santos, 24 ans, serait dans un état grave après s’être fait tirer dessus ce matin lors d’une dispute sur la plage de la Garde Embau à Palhoça, dans la région brésilienne de Santa Catarina. D’après une première version des faits, le surfeur aurait demandé à des dealers (ou consommateurs, les versions diffèrent) de s’éloigner de son domicile et de la plage. Mais certains médias brésiliens avancent désormais une autre version : le surfeur effectuait des travaux sur sa maison avec son grand-père et des ouvriers lorsqu’une voiture est venue se garer à proximité de matériels qui servait aux travaux. Ricardo leur aurait demandé de s’éloigner et aurait reçu pour seule réponse 3 balles dans le corps : deux dans la poitrine et une dans le dos. Un poumon et un rein pourraient être touchés.
Le surfeur a rapidement été héliporté à l’hôpital de de São José, où son état est jugé grave. Il subirait actuellement une intervention chirurgicale. Adriano de Souza et d’autres surfeurs se sont rendus à l’hôpital pour prendre des nouvelles de leur ami.
Les deux criminels ont été arrêtés par la police dans la journée. Il s’agirait d’ailleurs d’un policier (!) de la ville brésilienne de Joinville et de son frère, visiblement sous l’emprise de stupéfiants au moment de la fusillade.
En 2011, Ricardo Dos Santos avait, dans une lettre ouverte, alerté l’opinion et les pouvoirs publics sur le nombre grandissant de dealers sur la plage de Garde Embau et ses environs.
Le Brésilien avait notamment remporté le Andy Irons Awards en 2011 lors du Billabong Pro Tahiti, dont il a déjà gagné les trials à deux reprises. Il a aussi fait beaucoup parler de lui en 2013 lors de son agression par Jamie O’Brien en 2013 en pleine série à Teahupoo. Le mois dernier, il fêtait le titre mondial de Gabriel Medina avec le reste du contingent brésilien.
Plus d’infos à venir.
Sources : waves.terra.com.br / globoesporte.globo.com
