Le marché des piscines à vagues est en plein essor, et de nombreuse solutions commencent à émerger. Le WaveGarden est l’arbre qui cache la forêt, dominant un marché encore balbutiant mais aux perspectives prometteuses (cf. la Kelly Slater Wave Company). Et un nouvel acteur s’apprête à débarquer : Activague. Un nom bien français celui-là, rattaché à une nouvelle solution : créer une vague de sillage derrière une forme (semblable à une coque de bateau) tractée par un câble. Il fallait y penser. Le concept a d’ailleurs fait l’objet d’un dépôt de brevet et deux autres sont en cours.
Ce mélange entre wake-surf et téléski est né dans la tête de Loïc Pouchucq, un Girondin qui travaille sur son développement depuis maintenant deux ans et demi.
L’ingénieur et ses associés s’en tiennent aujourd’hui à des modélisations et des simulations informatiques, apparemment déjà réjouissantes : “la taille n’est pas l’essentiel, on préfère une petite vague portante qu’une plus grosse mais moins puissante. D’après nos calculs informatiques, la vague sur laquelle on travaille mesurerait 83cm”.
Destinée à être développée sur des lacs ou des étangs, la vague pourrait dérouler 200m, et même plus : “en réalité, la vague peut être aussi longue que le permet le bassin”, poursuit L. Pouchucq. “Mais on souhaite en limiter la longueur pour des raisons commerciales : il faut qu’il y ait un turn-over intéressant [—] Une vague de 200m permet un ride de 20 à 30 secondes”.
Créeé sous forme de sillage, l’Activague permet de créer un déferlement identique et simultané en droite et en gauche. Une fois arrivée au bout du bassin, la forme fait demi-tour permettant de créer une vague dans l’autre sens. Et ainsi de suite.
“L’énorme avantage de cette solution”, toujours selon Loïc Pouchucq, est qu’elle “peut s’adapter à n’importe quel plan d’eau. Pas besoin de bulldozers ou de gros travaux”. Une différence notable qui se ressent aussi sur le coût du dispositif, qui devrait être comprise entre 400 000 et 500 000€ (le prix d’un WaveGarden est compris entre 3 et 6 millions d’euros). “Mais les deux vagues ne sont pas comparables”, tient à préciser Loïc Pouchucq, “La nôtre n’est pas aussi proche des vraies vagues comme le WaveGarden, on est davantage sur quelque chose de ludique, plus proche du wake-surf”.
La première Activague grandeur nature devrait voir le jour cet été et être ouverte au public dans un village de loisirs situé à Beaumont de Lomagne, près de Toulouse. “Il nous fallait un modèle grandeur nature pour faire nos tests et avoir les premiers retours” explique Loïc Pouchucq, “On compte aussi l’exploiter commercialement, et il sera notre vitrine”.
Un acteur de plus sur le marché des piscines à vagues, dont la solution semble présenter certains avantages : coût, facilité d’installation, vague accessible à (presque) tous les niveaux… Reste désormais à voir ce que donnera la version grandeur nature d’Activague. Surf Session suivra évidemment ça de près…
> Voilà à quoi ressemble du wake-surf derrière un bateau, avec Josh Kerr, fervent pratiquant de cette discipline :
https://vimeo.com/139561236
Pas de soucis. Je disais cela dans le simple but d’améliorer la vague créée par le système activague.
Hâte que tout le monde se jette dans les piscines à vagues. On sera à la cool au pic. Au vrai pic.
@Kelly Sloter. Exact, merci pour la précision. C’est nous qui avons rajouté cette vidéo pour illustrer le principe de « vague de sillage ». Les porteurs du projet Activague nous ont depuis précisé que leur vague serait sensiblement différente de celle-ci.
La trajectoire du bateau n’est pas rectiligne.(voir interview sur stabmag)La vague ne sera pas aussi fun que dans la vidéo.
Faut arrêter avec ces piscines à vagues !!!!! ok kelly l’a fait, merci kelly, mais le surf c’est autre chose … et ce n’est que pour les petits bourgeois … en plus ça à l’air de la grosse d’aube