Des mauvais comportements au line-up, on en voit toute l’année. Mais la surpopulation estivale aggrave forcément le problème, quand toujours plus de surfeurs doivent partager le peu de vagues disponibles en cette saison.
Comme toutes les plages du sud-ouest, Biarritz voit le nombre de glisseurs de tous types bondir en été. Par le passé les locaux se chargeaient de réguler cet afflux avec plus ou moins de bienveillance. Cette année la ville a décidé d’innover en faisant appel à des bénévoles issus des clubs de surf locaux pour monter un groupe d’ambassadeurs du littoral biarrot.
Ces médiateurs ont avant tout un rôle de conseil, et sont chargé de rappeler consignes de sécurité et points de règlement (zones délimitées, palmes pour le bodyboard, port du leash).
Ces médiateurs en lycra vert ont aussi pour mission de rappeler les règles de priorités, avec pour espoir qu' »ils pourront aussi détecter les situations conflictuelles entre pratiquants et contribuer à les apaiser« . On leur souhaite bien du courage…
L’océan n’appartient à personne. Pas plus aux locaux qu’aux touristes. Il faut savoir faire un pas de côté et arrêter de mettre la mort du surf sur le compte des étrangers. C’est plutôt la xénophobie et le nationalisme (ou régionalisme…) qui abîme l’ambiance à l’eau. Peace.
Bientôt la police du surf ! Ce qui me fait rire c’est que ceux qui sont à l’initiative de cette mise en place sont principalement des extérieurs (et surtout de type ‘nordique’), qui surfent deux semaines par an parce qu’ils sont trop occupés à courir après le dieu Pognon le reste de l’année au lieu de venir vivre au bord de l’océan et prioriser la qualité de vie, qui ne respectent rien et de facto irritent les locaux. Ce qui me fait pleurer en revanche c’est qu’il va encore en découler des contraintes pour une majorité de locaux à l’année au bénéfice d’une minorité d’em—-eurs estivants.
un peu des deux…
Faut il en rire ou pleurer?
Premièrement, la mairie pourrait commencer par baisser le nombre de concessions accordées, ça réduirait déjà le nombre de personnes à l’eau. Deuxièmement, si elle estime que des ambassadeurs sont nécessaires, ceux-ci devraient être rémunérés… Elle compte sur du bénévolat pour résoudre un problème que la politique de la ville a au moins en partie créé…