Bristol, Amsterdam, Manchester, New York, Londres, Madrid, Copenhague, Bordeaux, Auckland, Sydney… Ces derniers jours, de nombreuses grandes villes à travers le monde ont vu leurs rues se remplir du slogan tranchant : Black Lives Matter. Le message est clair, partout : le racisme ne peut plus et ne doit plus être toléré.
Dans ce combat qui nous concerne tous, la communauté surf n’est pas en reste. Nous avons d’abord vu le milieu du surf afficher son soutien sur les réseaux sociaux et écouté l’émouvant discours de Sal Masekela en marge du paddle out d’envergure à Moonlight Beach (Encinitas, Californie).
Les paddle-out sont en effet le moyen d’expression de l’émotion dans le surf. La communauté se réunit, sur des planches, à l’eau, et rend hommage à une cause ou une personne par le biais de cette réunion. C’est donc tout naturellement que la communauté surf a choisi de dénoncer le racisme, à sa façon.
Au Canada, la communauté surf s’est réunie notamment sur la plage de Martinique Beach (Nova Scotia) en solidarité envers « ceux qui étaient, ceux qui sont, et ceux qui seront continuellement sous oppression raciale« . « Levez-vous, tenez-vous droit, criez. Faites n’importe quoi d’autre que d’être silencieux » a alors déclaré le représentant de Surf Nova Scotia, à l’initiative du rassemblement.
Ces mobilisations prouvent aussi que le racisme est une problématique systémique et sociétale qui touche toutes les nationalités.
La communauté surf, comme les citoyens des grandes villes du monde entier qui manifestent chaque jour, demande ainsi à ce que son impact soit entendu, reconnu et plus jamais accepté.