La situation que vivent depuis quelques jours tous les compétiteurs étrangers en Australie – ou sur le point d’y arriver – lève le voile sur une des réalités trop souvent oubliées de la vie de surfeur pro : celles de la gestion des visas, billets d’avion, chambres d’hôtel… qui peut vite devenir un cauchemar, même quand on pense que tout est en règle.
Renato Hickel, l’ASP World Tour Manager, a en effet prévenu les surfeurs du WT et ceux du QS qu’il leur fallait entrer en Australie avec un visa de vravail, et non un simple visa touristique comme les années précédentes (ainsi qu’un règlement de 165 dollars et une lettre d’invitation sur les compétitions australiennes).
En cas de fraude, l’ASP pourrait être sanctionnée par les autorités australiennes, et les surfeurs concernés pourraient se voir interdire l’entrée sur le territoire australien pendant 5 ans (et toute perspective de carrière pro au passage, le pays étant tout simplement incontournable pour les compétiteurs).
En clair, le gouvernement australien oblige tout sportif pouvant percevoir rémunération à avoir un ABN (Australian Business Number) afin de pouvoir récupérer leur prize money. Le visa travail leur en attribue un direct, ce qui n’est pas le cas du visa touristique.
Les compétiteurs pouvent donc participer aux épreuves australiennes s’ils ont un visa valide et ont payé inscriptions aux compétitions et la licence ASP 2014. Mais l’organisateur de chaque épreuve vérifiera méticuleusement le ABN fourni par chaque surfeur lors de la remise des prize moneys, et ne se risqueront pas à donner de l’argent aux surfeurs sans preuves, sous peine de se retrouver accusés de fraude fiscale. Donc compète sans ABN oui, mais dans ce cas pas de prize money.
Le mail de Hickel n’était qu’un simple rappel de la loi australienne. Le seul problème est que ce mail a été envoyé… le 28 janvier, date à laquelle certains compétiteurs étaient déjà dans le pays, et uniquement à certains compétiteurs (plus ou moins le Top 100 hommes et CT filles).
Extrait du mail :
[—] VISA It is important that non resident competitors enter Australia on the correct visa. For most surfers this will be a Temporary Work ( Short Stay activity) visa ( sub class 400)…but this should be checked by the competitor.
Panique chez les pros
La nouvelle a semé un vent de panique chez de nombreux compétiteurs, dont la plupart des français et européens.
La solution ?
Il est impossible de modifier un visa touristique en visa de travail, d’autant que tout ce petit monde se retrouve pris par le temps. La solution toute trouvée, pour ceux qui sont déjà en Australie, consiste donc à sortir du territoire quelques jours, puis d’y revenir, avec un nouveau visa. De nombreux compétiteurs se tapent donc en ce moment-même un exil express en Indo, à Singapour ou en Nouvelle-Zélande.
Les autres toujours à l’étranger, ont donc du décaler leurs billets – et donc leur arrivée en Australie – le temps de recevoir les Visas de Travail (délivré en 2 ou 3 jours en moyenne) dont ils du faire la demande à la dernière minute. C’est le cas de Max Huscenot et Charly Martin, qui ont retardé leur départ d’Hawaii, où ils venaient de participer au Volcom Pipe Pro.
Cette situation risque de faire quelques vagues dans les tableaux de série du Hurley Australian Open de Manly Beach (Pro Junior et WQS 6* masculins et féminins) qui pourrait donc compter de nombreux alternates australiens, pour remplacer au pied levé les compétiteurs étrangers qui n’auraient pu régulariser leur situation avant…
Oui en meme temps rares sont les métiers où tu doit te payer un billet d’avion, un hébergement, du matos ect… pour pouvoir exercer ton boulot non ? (encore faut il gagner pour espérer rentrer dans tes frais)
Comme l’ont dit caty et maryse, quand tu gagne un price money l’Australie te prend 40% , quand tu revient en France à la fin de l’année tu paye ton impôt sur le revenus comme tout le monde et à tout ça tu déduit les frais de participation, transport, matos ect…ça fait pas bézef.
J’ai entendu dire que les brésiliens sont exempt de ce visa info ou intox ?
et Marc Lacomare ? il n’est pas dans le heat draw du 6* de Manly ? Problème de Visa ?
Bonjour,
Pour tous ceux qui ne savent pas comment cela fonctionne,
1/ les compétiteurs sont taxés en Australie sur leur price money à 46.5 %.
2/ ce nouveau visa n’existe pas dans la liste des visas sur internet et est spécifique à tous les sports depuis janvier 2014 en Australie- se trouve sur un lien spécifique
3/ sur toutes les compétitions, le fisc prend des taxes à la source sur tous les price money
4/ les compétiteurs sont bien dans la réalité, ne vous inquiétez pas et la plupart paient bien leurs impôts.
5/ surfsession ne perdrait pas sont temps à en faire une news s’il ne s’agissait pas d’une situation exceptionnelle
Alors profitez du fait qu’ils nous font rêver ! c’est cela qu’il faut commenter
Et cest tout a fait normal, puis les surfeurs, vont en Australie, pour participer a des compètes et gagner d’argent, ils vont pour travaillé et pas faire du tourisme.Après la question de Sponsors et de la manque des moyennes pour certains athlètes, ça c’est un autre problème, mais il faut être dans la réalité
plus des taxes encore, je voudrais dire
Prochaine année, attendez vous , a payer des « taxes », sur les prize money
Tout à fait d accord avec katty
il n’y a pas que les surfers pro il y a aussi les autres qui se paient leurs voyages sans sponsor et la c’est la douche froide surtout chez les filles quand tu vois les price money en qs il n’y a que les deux en finales qui s’en sortent la c’a fait des frais en plus pour sortir et revenir dans le pays en 3 jours et les taxes sur les price money sont parfois de 40% en australie donc tu vois guy la realite pour certains et certaines c’est ca
diantre, un autre Guy!
C’est vraiment des glands cet ASP. Professionnalisme ? On dirait que pour eux cela ne signifie que le fait qu’il y ait de l’argent parce qu’a par ça, ils pèsent pas lourd les mecs….
les surfers pro vivent dans leurs monde. bien loin de la réalité.
faudrait aussi que certains pensent à payer leur impôts !
Y’a que les australiens pour foutre des lois aussi débiles et bien sur au dernier moment.