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Best-Of, publié le 13 juin – Retour vers le futur : en 1996, Surf Session publiait dans les pages de son magazine un dossier de 7 pages sur un média balbutiant : Internet.
On y apprend ainsi qu’à l’époque, une trentaine de cybercafés proposaient en France un accès au “websurfing”, que le surfclub de Londres avait déjà sa page web, que 11% des Français étaient équipés d’ordinateurs et que France Telecom proposait la location de Modem pour 140 francs par mois…
Si les perspectives qu’offrait ce nouveau média commençaient à prendre forme, elles étaient freinées par les capacités techniques de l’époque : « [—] une photo est lourde à gérer pour un ordinateur, et quelques minutes de calcul sont parfois nécessaires pour l’affichage à l’écran. » Bien loin des galeries haute déf et des torrents de photos Instagram qui envahissent le web aujourd’hui.
A l’époque, l’expression « réseau social » ne voulait pas dire grand chose, et le line-up, le banc face au spot, le surf shop local ou le bar du coin n’avaient pas encore été détrônés par votre wall Facebook. La bonne époque, disent certains… De son côté, le e-commerce n’était encore qu’un fantasme, même si on apprenait que « les grands organismes bancaires [travaillaient] à la mise au point de systèmes de sécurité permettant des transactions commerciales sur Internet.«
A cette époque déjà, les surfeurs avaient déjà mis la main sur Internet pour leurs besoins. Sur la météo d’abord (photos satellite, premières prévisions), puis pour les trips (premiers guides surf en ligne), sans oublier les compétitions ASP qui proposait déjà des dispositifs assez complets pour chaque compétition : « des classements et des tours de qualification aux couleurs des lycras des finalistes (!!!), vous devenez virtuellement spectateur privilégié du circuit mondial. Un vrai journal vous est proposé : analyses, interviews, statistiques et photos occuperont vos soirées».
On ne peut relire aujourd’hui cet article sans un sourire, quand on voit la place qu’occupe désormais le web dans notre quotidien. Mention spéciale tout de même au journaliste, Vincent Biard, qui concluait alors ainsi l’article : « Imaginez le futur : un serveur surfreport montrant des images en direct des spots avec des informations sur les conditions météorologiques, les marées, le nombre de locaux déjà à l’eau… » Mon cher Vincent, on dirait bien que la réalité a rattrapé la fiction….
A retrouver en intégralité ci-dessous :
Ce qui n’a pas changé c’est le champion du monde, Mr. king kelly deja !