S’il existe un surfer aussi intéressant en dehors de l’eau que dedans, c’est bien Kelly Slater. Entre le mode de vie unique que lui permet son statut de légende du surf, et ses réflexions poussées sur tout un tas de sujets, il était temps qu’une web-série s’intéresse à lui et juste à lui.
CONTINUANCE promet donc de remplir ce vide, et ces 15 premières minutes dédiées à la Gold Coast donnent le ton de la saison à venir. Si vous ne comprenez pas bien l’anglais, vous pourrez néanmoins profiter des images et vous baser sur le petit résumé ci-dessous pour vous y retrouver.
Cela commence fort avec une déclaration d’intention sans ambiguïtés : « je veux être champion du monde cette année, je vais tout donner« .
On découvre ensuite sa résidence australienne, où il vit entouré de trophées qui lui servent de vide poches, et des cendres de son père qu’il conserve dans une calebasse. Puis Slater nous entraîne au Currumbin Wildlife Sanctuary, un parc animalier où il a déjà amené sa fille, et où il aime étudier les plumes des oiseaux, pensant qu’elles fonctionnent comme les dérives d’une planche de surf.
Il parle de sa piscine à vague, qu’il voulait être un mix de Teahupoo et Kirra, et explique qu’il adore que les surfers de Snapper lui disent que leurs vagues se ressemblent. Kelly s’offre ensuite un petit détour sur un spot secret avant la compet, des gros barrels qui ne le préparent pas vraiment pour Snapper, mais le gardent motivé.
Ensuite place à la compétition : diététique, préparation physique et du matériel. On le voit discuter avec son nouveau shaper, TOMO. Ils envisagent notamment de changer de board entre 2 tours, pour prendre une planche avec un rail plus long qui va envoyer plus de spray et donner une meilleure impression visuelle.
Kelly revient sur sa façon de préparer les séries, il répète que s’il va saluer son adversaire avant une série ce n’est pas pour le déstabiliser, mais parce qu’il trouve ça normal et que ça lui permet à lui de calmer ses nerfs.
Il termine en relativisant sa défaite contre Medina, se disant qu’un quart n’est pas un mauvais résultat. Etant donné ses sorties rapides sur les deux autres compétitions australiennes, les épisodes suivants promettent de belles séances d’introspection avec le champion…
La vidéo complète est visible en suivant ce lien.