Kelly Slater a 45 ans !

Et on apprend encore des choses sur lui dans ses interviews.

12/02/2017 par Olivier Servaire

Le plus grand surfeur de tout les temps
vient d’avoir 45 ans. Peu importe l’age que vous avez, il a du accompagner tout
votre parcours de surfeur puisque que son premier titre mondial date de 1992.
Impossible de passer à coté des 10 autres titres qui ont suivi et des 55
victoires qui ont émaillé ce parcours qui semble inégalable. Impossible aussi
d’oublier les images des freesurfs qui ont fait de lui une légende. Bref, depuis le
temps, Kelly Slater semble faire parti de la famille et on a
l’impression de le connaitre comme un proche aux cotés de qui on aurait grandi.

Toujours à sa place sur le tour et
désormais occupé au développement de sa marque Outerknown, King Kelly
n’est pas prêt de déserter la scène médiatique. Son début de saison surfistique
a été anecdotique avec une sortie au 3e tour du Volcom
Pipe Pro 
dont il était pourtant champion en titre. Tant pis, cela lui
a laissé le temps de disputer le tournoi de golf de Pebble Beach (Californie).
A cette occasion il a accordé une interview de 20mn au Dan Patrick Show,
une émission télévisée consacrée au sport. Ce show est destiné au grand public
mais nous y avons quand même pioché quelques infos intéressantes. Voici les
meilleurs échanges.

 

Tu as l’esprit de compétition pour
tout ?

Oui, même pour dormir ! J’avais un grand frère qui me disait que je ne pourrai
le battre à rien. Jeunes, on faisait la compétition pour tout et n’importe quoi.
Ensuite je me suis concentré sur le surf.

Tu a surfé des grosses vagues comme
Maverick ? Combien tu tiens en apnée ?

Maverick, j’y ai surfé 3 fois, dont 2 où j’ai failli me noyer. On croit
que le surf est un sport d’adrénaline, mais dans les grosses vagues il faut
rester calme et garder le rythme cardiaque le plus bas possible. Je dois dois
tenir près de 5mn en apnée, disons 4mn30.

Quelle profession déclares-tu aux impôts ?
J’écris « surfeur pro » sur ma déclaration de revenu, mais ça me fait
bizarre à chaque fois. Ça me fait penser à Tony Hawk Pro Skater. Tony
Hawk
 est vraiment celui qui a mis les sports de glisse en avant. J’ai
entendu dire qu’à un moment il était tellement célèbre que son autographe était
le plus recherché au monde. 

Que fais-tu de tous tes trophées ?

J’ai dû gagner 200-300 trophées en amateur. On les gardait en pile derrière la
maison. Quand on en a eu marre on a mis la pile sur le trottoir et les gens
se sont servis. Je pense que c’était surtout pour récupérer le marbre.


Si tu pouvais ne sauver qu’une
planche de ton garage ?

Je sauverai la board creuse, en bois, qu’Al Merrick m’a shapée et offert pour
célébrer mon titre de 1997. C’est sans doute ma planche la plus précieuse. Je
l’ai testée une fois, sur une vague, depuis je la garde à la maison.

Tu as déjà surfé nu ?

Oh le freeride ? (rires…) Oui j’ai du faire ça , mais seulement à
l’occasion d’un surf de nuit. C’est comme un bain de minuit.

Où est tu te plus connu ? Des
anecdotes ?

C’est sans doute au Brésil et en Australie que je suis le plus reconnu, et j’ai
dédicacé un chien une fois. 
En France il y avait une femme qui écrivait au rouge à lèvres sur les murs de
ma maison, elle me suivait partout avec sa gamine et prenait des photos à 50cm
de moi. Le jour où elle m’a suivi jusqu’à l’aéroport avec ses pancartes, je
n’étais pas loin d’appeler la police.

Tu es à la retraite ?
Je ne suis pas à la retraite. On parle de ma retraite depuis 1998 mais non.
C’est sans doute parce que quand je suis rentré sur le tour, le mec le plus
vieux avait 28 ou 29 ans, et moi je vais en avoir 45.


Tu faisais plus la fête à l’époque d’Alerte à Malibu ?
J’ai bu quelques coups à droite à gauche, mais je n’ai jamais été un grand
fêtard, j’étais trop concentré sur mes objectifs. Par contre dans les années 90
tous mes héros de jeunesse pouvaient passer la nuit à faire la fête la veille des compets.

On te confond parfois avec quelqu’un d’autre ?
Non, mais il arrive qu’on m’appelle Christan Slater (comme l’acteur). Dennis Rodman
(le
basketteur) me demande à chaque fois : « comment vas-tu Christian
Slater ? ». Mais bon, il se plante de nom pour beaucoup d’autres personnes
également…

Le surf c’est plus dur que le golf ?
Le golf semble super facile un jour, et tu passes pour un nase le jour suivant. En surf il y a des jours où je ne le sens pas. Il m’est arrivé de rentrer à la maison pour reprendre une douche et un petit dej, pour essayer de bien recommencer la journée !





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