Pour la 4ème année consécutive, la Fédération Française de Surf renouvelle son stage annuel en terres australiennes. Réservé aux futurs champions et championnes tricolores, ce stage a pour but d’accompagner au plus près une élite de surfeurs au plus haut niveau et de les préparer pour la sélection aux championnats du monde ISA juniors qui auront lieu au Panama en avril prochain. Une première sélection est déjà effectuée pour les heureux élus au stage : les Champions de France en titre sont présents, les résultats obtenus en pro juniors sont également suivis de près, mais aussi grâce à une détection des jeunes qui se fait tout au long de l’année, dans les clubs, sur les plages.
Près d’une vingtaine de jeunes ont donc rendez-vous à ce stage, d’un mois complet pour la majorité, et répartis sur les 1ère et 2ème quinzaines pour une autre partie de l’effectif. Auquel il faut ajouter 10 personnes qui composent le staff (entraîneurs, kiné, professeurs, coordonnateurs). Au programme, surf bien sûr… mais pas seulement .
Qu’ils arrivent du Sud-Ouest, de Bretagne ou de Guadeloupe, tous se sont retrouvés le samedi 28 janvier à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle pour le vol à destination de Brisbane. On pouvait lire de la joie mais aussi de l’excitation sur les visages de beaucoup. Ce n’est pas tous les jours que l’on part 1 mois à l’autre bout du monde, surtout en cette période de l’année, il fait toujours meilleur être au chaud… Un voyage long de plus de 28 heures pour enfin toucher la terre tant promise. Mais c’était sans compter les 3 heures de bus nécessaires pour rallier Brisbane à Lennox Head, point de chute définitif pour l’Equipe de France.
Un premier réveil qui se fait au rythme de chacun, le temps de s’adapter au décalage horaire (+10h par rapport à la France). Quelques exercices physiques en fin de matinée et une petite session à Tallow’s Beach (Byron Bay) l’après-midi, où chacun a pu surfer quelques petites vagues sympas, malgré un vent soutenu.
Les choses sérieuses ont débutées dès le mardi matin. Un rythme auquel il va falloir s’habituer. Les journées commencent par un réveil musculaire au bord et dans le lac. Nage, rame, kayak : le physique et le cardio sont sollicités. Et c’est loin d’être une partie de rigolade pour tout le monde. Après avoir puisé dans ses ressources personnelles dans chacun des domaines, c’est de façon collective et par équipe que se termine l’épreuve du lac. Et il en va des tâches ménagères à devoir accomplir pour le reste de la journée !
Après un début de matinée sportif, le petit-déjeuner est amplement mérité pour tous les athlètes. La seconde partie de matinée donne lieu à la première session surf de la journée. Les filles et les juniors d’un côté, les cadets de l’autre, les 2 minibus partent sur les différents spots aux alentours de Lennox. Sessions qui s’apparentent très clairement à de l’entraînement, où chacun a des thèmes sur lesquels il devra travailler.
La mi-journée approche, l’heure de revenir au camp pour le déjeuner, avant d’entamer la partie studieuse de la journée, avec les 2 professeurs, Pascal et Xavier. Journée qui se terminera pour une petite session surf selon les conditions, stretching sous les conseils du kiné, Pitou, et dîner. Et comme la plupart des soirs, le fameux Uno fait son apparition au milieu des jeunes riders.
Vous l’aurez compris, ce stage n’est pas un voyage de tout repos. Mais c’est aussi une école qui a fait ses preuves. Maxime Huscenot, Cannelle Bulard, Medi Veminardi, Jérémy Flores, Pauline Ado, Alizé Arnaud… Tous ces champions sont passés par là. Et ils y reviennent encore aujourd’hui.
Vous pouvez suivre au quotidien les récits des jeunes riders sur le blog de l’Equipe de France teamsurfingfrance.com
Texte et photos : Djé / 1 Moment 1 Image
Marc les locaux n’ont pas été déranger une seule fois, le staff a toujours veiller à ce que les jeunes surfent là où il n’y avait personne, notamment face au camp à Lennox Head. Ne fais pas chez les autres ce que tu ne voudrais pas que les autres fassent chez toi…
franchement y’a pire comme trip,j’en viens presque à les envier…
C’est les locaux qui doivent être content de le voir arriver ….!!!!