Le mouv de la couv du mois de juillet

p>C’est de nouveau Teahupoo qui se retrouve en couv du Surf Session ce mois-ci, avec un shot pris sur le spot le 25 avril dernier. PC Distinguin et Ben Thouard nous racontent la session, la vague, le shot :

PAUL-CÉSAR DISTINGUIN, EN ACTION :

“Ce jour-là Teahupoo est en fleurs. Une de ces petites sessions sucrées salées négligée par les photographes. Pas le genre de session où surfeurs et photographes imbibés de testostérone jouent des coudes pour choper la plus grosse, la plus menaçante, la plus velue.

Ce jour-là Teahupoo est en beauté. Tout n’est que luxe, calme et volupté. Peu de monde à l’eau. La vague ouvre ses entrailles. Le corail nous révèle ses trésors. Les poissons multicolores se dorent la pilule ou jouent à trappe-trappe en évitant de se faire croquer par la patrouille. Des fous à bec bleu invités à la noce effleurent la vague avant se relancer dans le ciel. Les dauphins batifolent. Tapis dans l’ombre, discret et solitaire Ben fait partie du décor.

Ce jour-là peu importe le surfeur. L’essentiel est de révéler la beauté et la douceur de cette vague. Une journée magique. No Stress. No Technique. No Future. Juste un abandon et une présence à l’instant. Hold-up entre pote. A toi à moi.”

BEN THOUARD, DERRIÈRE L’OBJECTIF :

“Je suis de nouveau très content et honoré de faire la couv de ce numéro de Juillet de Surf Session. J’ai vu Paul-César un bon paquet de fois à Teahupoo ces dernières années, il y a passé beaucoup de temps et a appris à connaître le spot. Je suis content d’avoir pu lui shooter une bonne séquence, qui en plus passe en couv.

Je me souviens de cette session, un petit matin à Teahupoo, autour de 6 pieds, bien glassy, le rêve pour shooter dans l’eau, et des sessions qu’on n’a pas envie de rater : du lisse, du bleu et du soleil comme on peut le voir sur la séquence. Un bon set-up je dois avouer pour facilement sortir des bonnes images.

PC s’élance dans plusieurs tubes, plutôt à l’aise. Un set arrive, je le vois ramer, je me dis qu’il est un peu deep, il se glisse sous la lèvre, je me prépare et me place, je calcule l’arrivée du bowl mais ne vois plus PC dans le tube…

Tout d’un coup je le vois passer à travers le foam boal et rattraper la section, il passe et s’apprête à entrer dans le dernier bowl qui gonfle bien ce jour-là ! Je suis juste en dessous, il me passe à quelques centimètres et ça dure une fraction de seconde. Je shoote en essayant de cadrer jusqu’au dernier moment. A l’instant de la photo, j’ai probablement déjà la tête sous l’eau. Je passe sous la vague et le vois ressortir un peu plus loin. Et hop une belle sequence ! Merci PC.”

> Découvrez le sommaire et feuilletez quelques pages du mag