Comme chaque année, les fans de surf se sont massés sur la plage pour assister au spectacle du Quiksilver Pro France. Qui sont ces milliers de spectateurs ? Il est temps de tourner notre regard vers la plage pour leur rendre hommage !
Qui va là ?
Arrivés seuls ou accompagnés, les fans ont tendance à se regrouper par affinités. Nous avons facilement repéré :
– Des landais, des basques, des vendéens, des marseillais, des bordelais, des bretons, des parisiens…
– Tous les surfeurs d’Espagne, mais aussi des anglais, des allemands (étaient-ce des hollandais ?), et d’autres qui parlent des langues improbables.
– Toute la famille et les amis des compétiteurs locaux (Duru, Florès et Lacomare).
– Les petits couples qui marchent main dans la main et s’installent avec nappe et panier picnic.
– Les groupes de jeunes qui ont du venir en bus tellement ils sont nombreux.
– Les groms avec la marque de la combi… et le papa qui fera d’eux un champion.
– Les mamans ou futures mamans qui promènent bébé dans leur bras ou encore dans leur ventre.
– Les promeneurs de chiens… Qui s’en servent parfois comme coussins !
A quoi ressemble un fan ?
Les looks du Quik Pro sont multiples. Certains veulent ressembler à leurs idoles, d’autres préfèrent être vu que voir. Il y avait donc :
– Des hipsters soignés mélangés au classiques « capuche et casquette ».
– Les fans « officiels » avec maillots personnalisés (Wright, Florence…), le t-shirt Quiksilver officiel, ou le sweat WSL.
– Ceux qui cumulent les marques de surf… ou préfère mixer avec un peu de sportswear traditionel.
– Des gars bien roots style chapeau de paille – pantalon vert – chaussures défoncées.
– Des rastas qui, eux, n’ont jamais besoin de chapeau.
– Un dandy en blazer, bottines et sac en cuir, qui semblait regretter de ne pas avoir amené son cheval.
– La baroudeuse tatouée avec ses rangers aux pieds.
– Le « vrai » supporter des français, avec béret et drapeau tricolore.
– Ceux qui n’oublient pas la dose de gel dans les cheveux avant d’aller à la plage.
– Celui qui a surfé le matin… puis marine dans sa combi tout l’après-midi.
Et les 3 premiers mecs torses-nus sont toujours :
– monsieur « pas besoin de t-shirt : j’ai des muscles »,
– monsieur « pas besoin de t-shirt : j’ai des poils »,
et
– monsieur « pas besoin de t-shirt : je suis tatoué ».
Y’a quoi dans ton sac ?
Une journée a la plage, ça se prépare. Voilà ceux qui avaient tout anticipé :
– Ceux qui gardent la planche sous le bras, comme s’ils allaient affronter Medina.
– Celui, plus indécis, qui porte un surf et un bodyboard en même temps.
– Tous les malins qui avaient prévu les chaises pliantes.
– Le type prévoyant en coupe-vent technique, chaussons néoprène et sac à dos étanche.
– Ce génie qui a amené un sac plastique pour ses chaussures… Et un mousqueton pour l’accrocher au sac à dos.
– Ceux qui se baladaient avec une pelle ou un ventilateur. Bon, eux devaient être en train de bosser…
– Ceux qui ont leur repas dans des Tupperwares bien calés dans les glacières.
– Ceux qui n’oublient pas le porte-monnaie quand il s’agit de payer une tournée.
Que faire entre deux vagues ?
Le surf c’est bien, mais il peut y avoir des temps morts. Voilà ceux qui savent les combler :
– Le mec qui attaque à la bière dès le matin.
– Le geek qui suit le score et les ralentis sur son portable.
– Le groupe de filles qui discute des priorités.
– Les fumeurs d’herbes aromatiques.
– Les chasseurs d’autographes ou de selfies.
– Les centaines de photographes et vidéastes au premier rang, qu’ils aient une RED à 30 briques ou un Nikon Coolpix.
– Le type qui dort en croix sur le sable. Bien ta soirée hier ?
– Celui qui ose soutenir un « australo » opposé à un surfeur landais.
– Celui qui engueule sa femme ou critique les pilotes de jet-skis.
– Les accros au bronzage, tournés vers le soleil plutôt que vers la mer.
– Ceux qui se baignent dans le shorebreak pour « sentir la puissance des éléments ».
– Les assidus qui dissèquent la technique des pros après chaque vague.
– Celui qui passe plus de temps à regarder le public que le surf…
ET VOUS, VOUS ÉTIEZ OU ?