Pour la neuvième année consécutive, le surf est inscrit en épreuve facultative au Baccalauréat. Grâce à un partenariat entre l’Education Nationale et la Fédération Française de Surf, une centaine de candidats sont inscrits pour la session 2016 qui se déroulera le mardi 5 avril, à la plage du Club, aux Sables d’Or, à Anglet.
Un jeune surfeur de haut niveau, issu du Pôle France de Biarritz, effectuera une prestation avant les candidats, afin que le jury puisse déterminer ce qu’il est possible d’exiger en fonction des conditions de vagues le jour de l’épreuve.
Constitué de 24 membres, le jury évaluera les élèves en deux parties : une prestation physique avec des séries à l’eau de 30 min, suivie d’un entretien de 10-15 minutes portant sur des connaissances de l’activité. La prestation physique est notée sur 16 points, l’entretien sur 4 points.
Les prévisions météos sont bonnes pour la date retenue avec des vagues estimées entre 1m et 1m50, peu de vent, du soleil. Si les conditions se dégradaient et ne permettaient pas le bon déroulement de la journée, un report est prévu pour le jeudi 7 avril; même lieu et mêmes horaires.
LE SURF À L’ÉCOLE :
Le surf est aujourd’hui une matière enseignée à l’école : primaire, collège, lycée et Université. Plus besoin de sécher les cours pour faire du surf !
En 1987, la création du Sport-Etudes officialise le premier acte. L’accompagnement scolaire du haut niveau sera couronné par la labellisation du Pôle France en 1996; celui-ci a ses quartiers au Lycée André Malraux de Biarritz. Aujourd’hui, quatre Pôles Espoirs complètent le dispositif en région : Aquitaine, Bretagne, Guadeloupe et La Réunion. La pré-filière permet également aux jeunes espoirs d’accéder au haut-niveau avec des sections sportives et classes aménagées.
Double projet sportif et scolaire
Toutes ces démarches visent à accompagner le double projet, sportif et scolaire. En parallèle, le surf devient une matière du baccalauréat suscitant chaque année la curiosité des médias nationaux.
De son côté, l’UNSS et la FNSU proposent cycle de cours et perfectionnement avec des championnats départementaux, régionaux et nationaux, au niveau des collèges, des lycées et de l’Université. De nombreux clubs ont signé des convention avec les villes afin d’intégrer le surf dans le dispositif d’accompagnement éducatif pour les centres de loisirs et les écoles, durant le temps scolaire en accord avec l’inspection d’académie.
Bref, l’école est devenu un nouveau spot pour les surfeurs, avec parfois d’excellents résultats comme Pauline Ado, professionnelle et n°2 française, récompensée par un prix d’Académie qui salue la perfection de son parcours : championne du monde et Bac mention très bien en poche !