« Vous n’avez probablement pas souvent entendu parler de moi mais ça ne me dérange pas« . Le décor est posé. Soyez (soyons) honnête, peu de personnes connaissaient Connor O’Leary avant qu’il ne fracasse le WQS en 2016, faisant par la même occasion son entrée sur le World Tour. 12 mois plus tard, Connor O’Leary termine à la 13e place mondiale et remporte le titre de Rookie de l’année. Une ascension fulgurante pour ce surfeur originaire de Cronulla (Sydney) en Australie.
À moitié Japonais, à moitié Australien (et Irlandais), Connor O’Leary n’a jamais gagné un seul titre chez les juniors. En même temps, il ne s’est même jamais qualifié pour un tournoi junior. « Je n’ai jamais été le plus talentueux dans ma jeunesse mais c’est cool, ça m’a enlevé une grosse pression que d’autres peuvent avoir« . Mais désormais, celui qui cette année a fait un quart de finale sur la Gold Coast et une finale aux Fidji se fait doucement un nom. Et cela n’a rien à voir avec sa ressemblance avec Jordy Smith. « Quand les gens voient mon nom, ils pensent que je suis Irlandais. En fait, je suis grand, un peu asiatique, j’adore« .
NonFiction c’est une plongée de 8 min dans l’intimité du surfeur pour mieux comprendre qui il est et comprendre que même si ce n’est pas le plus médiatisé des surfeurs du CT, l’Australien a toute sa place chez les grands. Lui qui il y a à peine plus d’un an donnait encore des cours de surf sur la plage.
