Certes, la journée d’hier aura approché la perfection, tant par la qualité des barrels, que par l’ambiance qui régnait sur la plage. Cependant, au lever du jour, l’océan plus plat que jamais aura, malgré les prévisions, fait planer un certain doute…c’était sans compter sur les capacités de Supertubos.
Au petit déjeuner, les débats vont bon train quant au spot sur lequel pourrait être lancée la compète, on parle de Pico de Mota de l’autre côté de Peniche, mais il faudrait près de trois heures à l’équipe TV pour se mettre en place. On décide de faire confiance à Supertubos, ce choix paiera.
Les vagues se font attendre, qu’à cela ne tienne, tous les écrans du site sont réquisitionnés pour voir les Wallabies se faire écraser par des All-Blacks plus déterminés que jamais. La France a du pain sur la planche…
En fin de matinée, le swell tant attendu fait son apparition. Un attroupement sur la plage : c’est Matt Wilkinson qui fait fureur avec sa nouvelle combi morue. Après les seins nus en France, Wilko continue d’enfoncer ouvertement les clichés !
La compète démarre, les barrels s’enchaînent et la plage se remplit d’une foule incroyablement dense. Les surfeurs ne peuvent plus rejoindre l’eau, n’y en sortir, tant la ferveur des spectateurs est intense. La sécurité se réunit, on décide d’installer un couloir de barrières jusqu’à l’eau, on se croirait en pleine finale.
Après 6 heures de surf épique et de tubes à n’en plus finir, la plage fini par se vider. Les irréductibles se retrouvent autour du bar qui fait face aux Djs avec un seul mot en bouche : BARREL ! Puis tout le monde repart vers l’hôtel à la nuit tombée, excité à l’idée que le spectacle soit encore plus fou le lendemain.
Texte et photos: Olivier Hamelin