BEST-OF – PUBLIÉ EN MARS 2010
Mauvais karma pour les surfeurs de Barcelone la semaine dernière : La police a verbalisé certains d’entre eux pour s’être mis à l’eau malgré le drapeau rouge. Un affront qui coûte cher aux « délinquants » puisque certaines amendes dépasseraient les 1000 euros !
Rappel des faits : Mardi 9 mars, la Méditerranée est en feu ! Des vagues de 2 mètres et plus arrosent la côte est de l’Espagne, et un fort vent off-shore dessine de jolies vagues sur la plage de Barcelone. Les meilleures conditions de surf depuis 3 ans aux dires de certains locaux.
Le drapeau rouge flotte dans le vent, signifiant que la baignade est interdite. Les surfeurs ne se sentent pas concernés et se jettent à l’eau. Au bout de quelques minutes, la police municipale (la Guardia Urbana) arrive sur la plage, et demande expressément aux surfeurs de sortir de l’eau. A cause du bruit des vagues, de la direction du vent ou simplement de leur mauvaise volonté, les surfeurs restent au line-up. Les policiers « dégainent » alors sirènes et mégaphones et réitèrent leur demande. Lorsque les surfeurs sortent de l’eau, ils se voient verbalisés pour « non-respect des indications et des signalisations des drapeaux » et « danger que les conditions ont porté à leur intégrité physique » ! Pour la mairie de Barcelone, le surf ne serait pas reconnu comme un sport et les surfeurs auraient donc été considérés comme de simples baigneurs.
Au total, 8 surfeurs auraient été verbalisés et les amendes s’élèveraient à plus de 1000 euros chacune ! Des contraventions apparemment bien plus élevées que pour des délits comme l’ivresse au volant…
La scène surf espagnole est très remontée contre la municipalité de Barcelone, qui a réquisitionné 9 voitures de police pour surveiller les plages pendant les 2 jours de forte mer, laissant pendant ce temps les vrais délinquants agir en toute impunité dans la ville !
Les surfeurs essaient actuellement, par le biais de la Fédération Espagnole de surf, de faire valoir leurs droits afin d’annuler les poursuites pénales contre eux.
A suivre…