Quelques mois après Surf Snowdonia, qui avait ouvert ses portes en août 2015 dans le Nord du Pays de Galles, c’est une seconde vague qui verra le jour prochainement au Royaume-Uni, cette fois du côté de Bristol, grande ville du sud-ouest de l’Angleterre.
Après quelques révisions des plans, les entrepreneurs de The Wave Bristol ont enfin obtenu la permission, cette semaine, pour commencer à creuser le lac qui accueillera la vague. Si en 2014 les plans avaient déjà été approuvés, la technologie faisant marcher la vague a entre temps changé, retardant le lancement des travaux de façon conséquente.
C’est grâce à des financements participatifs que la construction du lac, estimée à 6.2 millions de livres sterling, a été financée. Parmi les financeurs du projet, on compterait même Sir Richard Branson, l’aventurier milliardaire et patron de la firme Virgin.
C’est d’ailleurs bien plus qu’une simple vague qui s’apprête à voir le jour, les plans incluant également une piscine, une aire de camping, un amphithéâtre, un centre éducatif et diverses autres structures, pour un site mesurant un peu plus de 16 hectares. The Wave Bristol abritera 3 zones de surf : une zone confirmés avec des vagues à hauteur d’homme, une zone intermédiaire avec des vagues à hauteur de taille/poitrine, et une zone pour les débutants, offrant des vagues à hauteur de genoux.
Contrairement à son prédécesseur gallois, la vague de Bristol ne sera pas de type Wavegarden mais fonctionnera grâce à une autre technologie, appelée Surfloch, capable d’offrir une expérience proche du vrai surf en océan. Grâce à du vent artificiel comprimant la surface de l’eau, les ingénieurs de Surfloch parviendraient en effet à reproduire le mouvement de la houle, cette dernière cassant ensuite sur un reef tapissant le fond du lac. De quoi offrir un pic droite/gauche d’1m50 en début de vague avec même des passes pour remonter au line-up. Enfin, la vague devrait fonctionner en partie grâce au gaz naturel, qui, en plus de générer cette dernière, servira également à chauffer le lac.
Maintenant que Kelly Slater a fixé la barre très haut avec sa vague parfaite en Californie, la compétition entre les différents prestataires de vagues artificielles semble s’intensifier et on attend avec impatience de voir ce que donnera celle de Bristol. Affaire à suivre donc.
Le teaser de The Wave Bristol :
vivement la France…bientôt Bientôt !
entièrement d’accord, lamentable
Enfin! Enfin quelqu’un qui se pose la question! Ben oui, béton à tous les étages, destruction de l’environnement mais c’est pour du surf. Tu sais, ce sport à l’aloha spirit, en communion avec la nature, les éléments, out ça tout ça On est mal barré surtout avec toute une population qui veut pouvoir surfer partout, toute l’année, avec des conditions garanties. Lamentable.
On peut se poser la question de la cimentification de la campagne…
Predecesseur Galois…