Si l’excitation monte déjà depuis plusieurs jours, les cartes météorologiques elles, continuent de s’affoler. Oui, jeudi devrait être une journée mémorable. On dit « devrait », car dans le surf, rien n’est jamais gagné d’avance. Pourtant, tous les voyants sont au vert pour assister au premier vrai gros swell de l’hiver. Une période de 19 secondes et peu ou pas de vent. Un détail très important pour que Belharra fonctionne. La vague, située en pleine mer, ne peut pas compter sur les falaises ou les montagnes pour se protéger des bourrasques. Beaucoup d’observateurs comparent déjà ce swell à celui apporté par la tempête Hercule en 2014. A désormais 48h, ça commence à sentir bon comme diraient certains.
En attendant de voir ce que cette journée d’octobre pourrait nous apporter, et pour nous aider à patienter, retour sur cette session du 7 janvier 2014. Belharra meets Hercule n’est autre que l’édit sorti par Vincent Kardasik moins de 12h après cette session mythique. Un édit qui, presque 7 ans après, comptabilise plus d’un million de vues.
Mais au final peu importent les chiffres. Peu importe la taille des vagues. Dans cette course effrénée aux records et à la quantification, on en oublie souvent l’essentiel. Peu importe de savoir qui a pris ou qui prendra la plus grosse. Si les records passent, les souvenirs restent. En attendant de s’en créer de nouveaux (on l’espère) jeudi, faisons revivre ceux de ce 7 janvier 2014.
En honneur aux gladiateurs qui s’étaient jetés ce jour-là, dans l’arène Belharra.
>> Vidéo par Vincent Kardasik
