Retour en photos sur la très grosse journée de samedi. Un portfolio qui comprend notamment la séquence de la vague de Justine Dupont.
10/01/2022 par Marc-Antoine Guet
Même si l’on n’aime pas trop utiliser les superlatifs dans nos articles, difficile de ne pas considérer la journée de samedi à Nazaré comme historique. Et ce pour plusieurs raisons. Une journée XXL tellement solide que, comme évoqué hier, on est content de constater à J+2 qu’il n’y a eu qu’un bras de cassé.
Oui ce 8 janvier restera dans les mémoires. Car si Nazaré fut dégradée vendredi par le vent, ce n’était que pour mieux revenir samedi, cette fois-ci en tenue de gala. Oui ce fut gros, ce fut propre et ce fut ordonné. Pour Lucas Chianca, auteur de la bombe du jour, « ce fut épique ». Alors certes au final ça ne sera probablement pas une journée à records, mais la puissance de la houle a largement donné aux chargeurs leur dose d’adrénaline pour la saison. Preuve en est, personne ou presque n’était à l’eau hier alors que les conditions étaient encore très solides. Oui c’était sans aucun doute (pour l’instant) le plus gros Nazaré de l’hiver et oui, ça fait plaisir même à J+2 de revenir dessus en photos. Car une fois l’excitation du jour J passée et l’emballement des réseaux sociaux essoufflé, reste la photo pour une fois de plus, prendre le temps de se poser et d’en profiter encore un peu.
Le photographe João Calheiros était sur place et nous a fait parvenir dans le week-end ces clichés qui resteront à jamais gravés sur ce site. On pense notamment à la séquence de la vague XXL de Justine Dupont que vous pouvez voir en début de portfolio.
La chargeuse française qui dans le week-end a déclaré ceci sur ses réseaux : « Encore une journée historique à Nazaré. Des vagues géantes, beaucoup d’action et la plus grosse frayeur de ma vie sur la fin de cette vague (je vous raconterai ça un peu plus tard) ».
Répétition générale hier pour bosser ses gammes et affuter son matos alors que se pointe très (trop ?) tôt dans la saison, un swell qui s'annonce d'ors et déjà historique.